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Montée de la violence dans les écoles en Egypte

Le décès fin octobre à Alexandrie du collégien Islam Amr Badr, âgé de 11 ans, “tabassé” par son professeur de maths pour ne pas avoir fait ses devoirs, a attiré les regards vers un phénomène grave : la violence dans les écoles

Bien que le Ministre de l’Enseignement, Yossri El Gamal, ait confirmé, à plusieurs reprises, l’interdiction de la violence contre les élèves, le décès d’Islam a mis à nu plusieurs violations. Cet incident a, en fait, révélé une série d’agressions corporelles d’enseignants contre des élèves : un enseignant du cycle primaire a frappé 15 élèves dans une école à l’est d’El Mahala EL Kobra. Khadiga, 10 ans, est décédée apres avoir été menacée par son enseignant pour ne pas avoir fait ses devoirs. Une association de droit a recensé 12 cas de violence menés en octobre dans diverses écoles.

Les punitions corporelles à l’origine de la violence dans les écoles Selon une étude effectuée par “le centre égyptien du droit à l’enseignement”, les châtiments corporels, la maltraitance des élèves, la faiblesse du contrôle par le gouvernement de l’enseignement permettant ainsi la fraude collective aux examens, et l’absence des activités scolaires sont à l’origine de la violence dans les écoles. La faiblesse des salaires des enseignants les incite à exercer la violence contre les élèves pour les contraindre à prendre des leçons privées. Le centre a mis en garde fin 2007 contre l’aggravation du phénomène de la violence dans les écoles. L’étude a également établi un rapport entre ce phénomène et la pauvreté, qui alimente la violence religieuse.

La violence dans les écoles montrée du doigt par la presse Le décès d’Islam a fait couler beaucoup d’encre et incité la presse à dénoncer ce phénomène.

Le 31 octobre dernier, le magazine “Rosal Youssef” a fait etat du harcèlement d’une élève au cycle primaire par son enseignant. Le magasine “El Ahali” a noté du harcèlement sexuel et des vols armés parmi les étudiants des écoles au centre Toh au gouvernorat d’El Qalioubiya. L’école n’a même pas ouvert une enquête sur l’incident. Le centre estime que le ministère n’avait pas adopté de fermes mesures face aux incidents enregistrés en 2007, ce qui a causé l’aggravation de ce phénomène.

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Le centre égyptien a ainsi appelé à l’examen de cette situation au sein du Conseil des Ministres, et au choix de la meilleure méthode pour y mettre fin.

Safaa ISMAIL

Source : www.lepetitjournal.com

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