A l’approche d’élections législatives où les barons du Maroc tiennent désespérément le haut du pavé, la nouvelle génération est en proie au désenchantement face à une nouvelle pantalonnade politicienne.
Sans surprise, les caciques s’accrochent à leurs précieuses baronnies, empêchant ainsi toute éclosion d’un renouveau politique, mais ravivant la contestation de la rue marocaine, à l’image des manifestations pour le boycott du scrutin du 25 novembre qui ont scandé leur indignation dans plusieurs métropoles du pays dimanche dernier : “Boycottez les élections”, “s’ils votent, ils les enrichissent »( les députés), pouvait-on lire sur des banderoles, ou encore « les élections, une comédie, boycottez-la ! », pouvait-on entendre.
Cinq à six mille personnes ont manifesté dimanche dans le centre de Casablanca, capitale économique du Maroc (sud de Rabat), pour le boycott des élections législatives du 25 novembre, à l’appel du “Mouvement du 20 février”, a constaté l’AFP. A Rabat, ils étaient environ 2.000 manifestants, tandis qu’à Casablanca, “la manifestation dans le centre ville, sous une pluie battante, a regroupé entre 5 et 6.000 personnes (2.000, selon les autorités locales), dont des islamistes”, selon un journaliste de l’AFP.
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