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L’islam dépeint plus négativement que le cancer, le christianisme et le judaïsme, dans le New York Times

Passés en revue et au crible par un groupe de chercheurs américains, les titres du New York Times, qui ont joué sur le poids des mots de 1990 à 2014, ont été lus avec attention et analysés minutieusement afin de déterminer si l’islam, après avoir remporté la palme des sujets passionnels, a également le triste privilège de s’être démarqué par des Unes sensationnalistes et anxiogènes s’avérant extrêmement préjudiciables en termes de compréhension et d’image.

Ce que l’on pressentait a été confirmé par un décryptage rigoureux qui ne laisse pas de place aux doutes : au cours de cette longue période de temps, l’islam a été dépeint de manière négative dans 57% des manchettes conçues et publiées par la véritable institution qu’est le New York Times, distançant nettement les articles consacrés au cancer et la cocaïne qui n’ont totalisé respectivement que 34% et 47% des accroches les plus sombres et choc.

Toujours noirci à dessein, avec un bond notable entre 2009 et 2014 où les titres à l’impact dévastateur sont passés de 35% à 68%, le traitement de faveur peu enviable réservé à l’islam, renforcé par des articles au vitriol et une propagande islamophobe inflammable, ne s’est pas appliqué au christianisme et au judaïsme avec la même malhonnêteté intellectuelle, ampleur, constance et inconséquence. L’islam faisant les gros titres percutants et tétanisants dans plus de 20% des cas par rapport aux deux autres religions monothéistes.

Tout en déplorant grandement que l’islam vole ainsi la vedette à toutes les thématiques, religieuses ou pas, les co-auteurs de cette investigation, Usai Sddiqui et Owais Arshad, se félicitent d’avoir mené à bien cette nécessaire étude comparée qui, statistiques irréfutables à l’appui, met en évidence ce que d’aucuns subodoraient ou dénonçaient depuis longtemps : l’image systématiquement négative, menaçante et explosive accolée à l’islam par les médias mainstream en général, et le New York Times en particulier. Leurs conclusions édifiantes ont corroboré les dires des associations musulmanes américaines les plus influentes, dont le Conseil des relations américano-islamiques (Cair), qui n’ont cessé d’alerter et de désapprouver ce traitement biaisé et irresponsable.

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Parmi leurs préconisations, Usai Siddiqui et Owais Arshad ne sauraient trop recommander de recruter d’urgence des journalistes, chroniqueurs, et autres éditorialistes de confession musulmane au sein du New York Times et ailleurs, en vue de rétablir la vérité sur l’islam et d’éradiquer un parti pris en tout point désastreux, non seulement dans l’intérêt des musulmans américains eux-mêmes, mais aussi de l’ensemble de leurs concitoyens.

                                                                                                             

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