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L’hommage de Dalil Boubakeur à Georges Frêche : “un homme à l’écoute des musulmans”

L’empereur du Languedoc-Roussillon n’est plus. La disparition soudaine de l’imposant « proconsul » d’un fief très convoité, où nombreux sont ceux – PS compris – qui rongent leur frein depuis des années, met un terme à un règne sans partage, exercé par une main de fer d’une grande dextérité en matière de clientélisme.

Les hommages posthumes se succèdent, et comme il est de coutume en de telles circonstances, la langue de bois officielle est frappée d’une amnésie de rigueur, quand elle ne brosse pas le portrait enjolivé du défunt, où toutes les aspérités ont été soigneusement gommées.

Oubliée l’épine Frêche dans la roseraie du PS, seul le souvenir du « grand bâtisseur, visionnaire courageux et engagé » a droit de cité pour Martine Aubry, une ritournelle solennelle entonnée à l’unisson par François Hollande, et plus sidérant par l’actuelle maire de Montpellier, qui a oscillé sans sourciller entre hommage vibrant et promotion d’un livre relatant une rivalité douloureuse.

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Mais la palme du discours laudatif revient certainement au recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, dont la mémoire très sélective ne retient que les vertus, secrètement enfouies, d’un souverain omnipotent, louant une proximité idéalisée avec la communauté musulmane qui doit appartenir à une vie antérieure…

Nous tenons à saluer en lui l’homme qui, par son action et son dévouement citoyen à toujours été à l’écoute des habitants de la Région, notamment les musulmans“, écrit M. Boubakeur dans un communiqué, saluant le “très regretté” Georges Frêche qui “a tenu haut les destinées de Montpellier et de sa région“.

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