Si l’on vous dit qu’il est l’auteur d’un bond époustouflant en 2013, non pas pour franchir les portes du pouvoir saoudien devant lesquelles il trépigne d’impatience, mais plutôt pour se hisser au sommet d’une pyramide vertigineuse, depuis laquelle il rayonne en crésus du monde arabe, vous pensez à qui ?
Au prince Walid Ben Talal, 26ème fortune mondiale, bien sûr ! A l’illustre incarnation de la relève de la monarchie wahhabite, dont les dépenses somptuaires, à couper le souffle, de l’éblouissante limousine incrustée de diamants au somptueux Airbus A380 Prestige en guise de jet privé pour s’envoler au-dessus du commun des mortels, l’ont classé nabab n°1 dans le club très fermé des richissimes businessmen arabes qui ont les moyens de leur folie des grandeurs.
Aux âmes sensibles qui craignent les violentes collisions d’images, quand le reste du monde est assis sur un volcan, on ne saurait trop conseiller de ne pas défaillir devant la colossale fortune dont est crédité un prince plein aux as, qui transforme en or tout ce qu’il touche, en alchimiste de la finance internationale et de Twitter.
L’héritier du trône saoudien a en effet eu le nez creux lorsqu’il a décidé d’injecter 300 millions de dollars, via son fonds d’investissements le « Kingdom Holding Company », dans le réseau social qui fait gazouiller la planète entière au-delà même de ses espérances…
Pour avoir bondi et même rebondi, le prince Walid Ben Talal a dû chausser des bottes de sept lieues pour passer de 25,9 milliards de dollars en 2012 à 31,2 milliards de dollars un an plus tard, tenant à ce point ses rivaux à distance qu’il les a carrément semés en 2013 ! Comme chaque année, la prestigieuse revue Arabian Business réalise un classement de haut vol, où les milliards de dollars se ramassent à la pelle, et cette fois-ci encore, et ce pour la dixième année consécutive, le prince Walid Ben Talal est indétrônable, surplombant le monde arabe depuis sa pyramide inatteignable en or massif.
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