Le réalisateur palestinien Elia Suleiman, qui avait été couronné du prix du jury pour l’extraordinaire film “Intervention divine”, en 2002, a été applaudi pendant 6 minutes samedi, lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, alors qu’il recevait une mention spéciale de la part du jury, des mains de l’actrice française Chiara Mastroianni, pour son nouveau film “It Must Be Heaven”.
Dans cette nouvelle comédie dramatique, Elia Suleiman fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d’une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l’absurde.
Entre Keaton, Tati, Etaix et Kafka”, “It Must Be Heaven” (Cela doit être le Paradis, qui devient “Le Pacte” en Français), est un conte burlesque dans lequel la Palestine se rappelle constamment à Suleiman, qu’il soit à Paris ou à New York.
Le héros (Elia Suleiman) quitte sa Palestine natale, pensant trouver la vraie vie ailleurs. Arrivé à Paris, il découvre des rues désertes, une omniprésence policière, et se retrouve dans des situations absurdes qui lui rappellent son pays. Pensant qu’il en ira différemment à New York, il débarque aux États-Unis et fait le même constat. Au fond, y a-t-il un endroit on l’on soit aussi bien que chez soi ?
EuroPalestine
Le Palestinien Elia Suleiman primé à Cannes
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One Comment
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quel chouette pompes s t homme là