Huit jours après les tueries de Toulouse, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ont riposté, ce vendredi matin, par un vaste coup de filet dans les milieux islamistes radicaux, notamment à Toulouse et Le Mans, mais aussi en région parisienne, autour de Lyon et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Selon une source proche de l'enquête, restée évasive, cette incursion policière, opérée sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste, ne serait pas liée directement avec l'affaire Mohamed Merah, la volonté gouvernementale de « démanteler des filières » étant mise en avant.
Cette descente de grande ampleur, menée avec l'appui du Raid et du GIGN, avait notamment dans sa ligne de mire l'agglomération nantaise, repaire des dirigeants du groupe dissous Forsane Alizza, ainsi que l’a précisé une source proche de l’enquête. Son leader, Mohammed Achamlane, a été arrêté, ainsi que 18 autres individus, comme l’a relaté Europe 1. Un véritable arsenal a été découvert à leur domicile, puis saisi lors de leur interpellation, comprenant pas moins de "trois kalachnikov, un pistolet Glock et une grenade", ainsi que cinq fusils, des armes de poing, et des tasers.
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