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Le frère éploré de George Floyd supplie le Congrès américain de “mettre un terme à la souffrance des Afro-américains”

C’est un frère inconsolable qui a imploré à Washington, sous les ors du Capitole, les élus d’une nation américaine gangrenée par le fléau du racisme de « mettre un terme à la souffrance des Afro-américains ».

L’enceinte feutrée du Congrès résonnera longtemps de la supplique déchirante adressée par Philonise Floyd, le frère accablé de chagrin de George Floyd, aux membres de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, majoritairement démocrate.

Lors d’une audition d’une rare intensité, censée appuyer une proposition de loi visant à « changer la culture au sein de la police des Etats-Unis », le plus jeune frère de celui qui est désormais élevé au rang de martyr du racisme anti-Noirs et des violences policières a appelé, les yeux embués de larmes, à un sursaut de conscience de la classe politique.

« Je suis ici pour vous demander de mettre un terme à la souffrance des Afro-américains, de mettre un terme à notre épuisement », a-t-il supplié, tout en confiant la douleur indescriptible qui fut la sienne en visionnant les images du supplice insoutenable subi par son aîné.

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Philonise Floyd aux côtés de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants

« S’il vous plaît, écoutez mon appel, écoutez les appels de ma famille, les appels qui montent de la rue dans le monde entier. Honorez-les et adoptez les réformes nécessaires pour faire en sorte que les forces de l’ordre soient la solution et non le problème », les a-t-il conjurés d’agir urgemment.

« Faites en sorte qu’elles rendent des comptes quand elles agissent mal, apprenez-leur à traiter les gens avec empathie et respect et apprenez-leur qu’une force létale ne doit être appliquée que quand une vie est en jeu », a-t-il demandé avec insistance.

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux face au racisme et à l’injustice qui imprègnent trop de nos forces de police », a martelé pour sa part Jerry Nadler, le chef de la commission, en ouvrant la réunion, avant d’enfoncer le clou : « La nation exige que nous agissions pour obtenir des changements significatifs ».

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2 commentaires

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  1. L’horrible mort de George Floyd aux États-Unis, décédé pendant son arrestation a suscité l’indignation à travers le monde. La police est pointé du doigt, les vieux démons du racisme refont surface dans les sociétés, les manifestations grondent à nouveau partout dans le monde.
    A l’unanimité, tous les citoyens invitent les forces de l’ordre à remettre en question leur pratique professionnel et leur relation avec les citoyens : La police est agressif et raciste.
    Mais cette agressivité, est-elle vraiment une montée d’adrénaline ? Une recherche de plaisir ou alors est-elle motivé seulement par la haine ? Les causes réelles ne viennent-elles pas aussi de la société qui a évolué ce siècle dernier ?
    A l’unanimité, le même discours dans les foules résonne: la police, l’école, les autorités, le monde industriel et commercial doivent se remettre en question car les citoyens se sentent en danger, le message est clair.
    Mais alors, quand est-ce que les nombreux automobilistes, jeunes et adultes, qui pour beaucoup, se croient sur un circuit automobile et cause la mort chaque jour de mères de famille, d’enfants et de nombreux innocents, remettrons-ils en question leur comportement sur la route ? Quand manifesterons-nous contre ce fléau criminel ? Mais la police est sommé de leur laisser le passage libre.
    A l’unanimité, tous les citoyens affirment que les représentants de l’ordre doivent être exemplaire, et nous donc, sommes nous exemptés de responsabilités ? ne sommes-nous pas aussi des exemples pour les autres et pour les plus jeunes ?
    Quand est-ce que les auteurs d’incivilités, présent dans tous les milieux sociaux se remettront-ils, eux aussi en cause ? Quand descendrons-nous dans la rue pour condamner toutes ces violences conjugales, urbaines et ces nuisances sonore ? Mais la police est prié de laissé faire et d’aller voir ailleurs.
    A l’unanimité, tout le monde crie que la police doit-être irréprochable, mais quand se remettrons en question les nombreux consommateurs d’alcool, de cannabis, de drogue dur, et autres, dont la pratique a explosé ces derniers décennies, et qui a de nombreux impact négatif sur la société et sur la sécurité des citoyens ? Mais les forces de l’ordre sont invités à s’occuper des criminels et des pédophiles.
    Cet réflexion ne défend pas spécialement les officiers de police ou une brigade en particulière, mais cherche aussi à défendre une vocation indispensable à l’équilibre de la société qui vit un mal-être certain, des rôles répressifs pas toujours clairs venant du dessus, en plus d’un mal de notoriété.
    Alors que doit-on faire des forces de l’ordre, les rendre invisibles ? Si la police est absente, elle est coupable, si elle intervient elle est coupable aussi…

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