Egal à lui-même, ne changeant pas d’un iota sa rhétorique qui gagne en embrasant l’Amérique, le plus populiste des Républicains, Donald Trump, a dévoilé lundi son premier clip de campagne, démontrant, s’il en était besoin, sa capacité à jeter de l’huile sur le feu en l’espace de 30 secondes incendiaires.
Jouant sur les peurs, le sentiment anti-musulmans et le nationalisme revanchard, le sinistre démagogue new-yorkais qui se double d’un fieffé ingrat envers ce monde musulman à qui il doit une partie de sa colossale fortune, y entonne ses antiennes favorites et toujours aussi délétères, à savoir « interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis et ériger un mur le long de la frontière sud avec le Mexique pour arrêter l’immigration clandestine hispanique », tout en faisant apparaître la photo du couple qui a perpétré l’attentat de San Bernardino.
Donald Trump, qui n’est assurément pas pour la paix des ménages, a enfourché son fougueux destrier pour « rendre sa grandeur à l’Amérique », plastronnant devant ce spot entièrement auto-financé, comme l’ensemble de ses méga-meetings, qui fait « sa fierté » et sa jubilation.
Ne regardant pas à la dépense pour s’offrir son grand soir, le magnat de l’immobilier se gargarise de galvaniser les foules en étant au-dessous de son budget de 35 millions de dollars, ou quand le pyromane de la paix sociale Outre-Atlantique se targue d’être un gestionnaire exemplaire, celui dont, selon lui, la première puissance mondiale a besoin…
"Je très fier de cette publicité. Je ne sais pas si j'en ai besoin, mais je ne veux prendre aucun risque, car si je gagne, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique", martèle-t-il dans son clip de campagne forcément choc et éminemment polémique.
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