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Le 11 juillet 1995, les Serbes s’emparaient de Srebrenica devant la passivité coupable de l’ONU

Vingt ans jour pour jour, au cœur même d’un Vieux Continent qui s’était juré de ne plus voir surgir l’hydre de la barbarie humaine en son sein, l’un des plus sanguinaires bouchers Serbes, le général Ratko Mladic, annonçait la purification ethnique et la chute de Srebrenica en ces termes glaçants : « Aujourd’hui 11 juillet 1995, Srebrenica est enfin serbe »

Quid de la protection de la communauté internationale, comme il est de bon ton de l’appeler, censée veiller sur cette enclave classée « Zone de sécurité de l’ONU » ? Entre impuissance et inertie coupables, la FORPRONU (Forces de protection de l’ONU) et les avions de l’OTAN ont brillé par leur non-assistance à musulmans bosniaques en danger de mort imminent (8 000 hommes pétrifiés – maris, pères, fils, grands-pères – conduits à la mort les yeux bandés et froidement exécutés, après avoir été séparés de leurs proches, emprisonnés et torturés), comme le dénonce le documentaire « Une chute sur ordonnance » réalisé par Gilles Herzog, et dont nous vous proposons de découvrir un extrait ci-dessous.

Vingt ans plus tard, à l’heure de rendre hommage à la mémoire des victimes de cet effroyable génocide, planifié méthodiquement, implacablement et avec la passivité complice et impardonnable de l’ONU, le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, qui assistait à la cérémonie commémorant le martyre de Srebrenica, en Serbie orientale, a été conspué sur le site du mémorial par la foule présente.

Selon des journalistes venus couvrir l’événement, celui-ci a déserté les lieux rapidement, sous bonne escorte, après avoir été la cible de jets de pierre au moment où il s’inclinait devant un monument sur lequel sont gravés les noms des plus de 6200 victimes identifiées et enterrées au mémorial de Potocari-Srebrenica

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Extrait du film "Srebrenica, une Chute sur ordonnance"

Souvenons-nous de Srebrenica, à travers cette vidéo qui retrace l’horreur d’un massacre perpétré avec une redoutable minutie par des monstres d'inhumanité, tels Ratko Mladic et Radovan Karadzic, tout en nous faisant pénétrer dans l’enceinte du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), où certains témoignages sont accablants pour la fameuse communauté internationale.

Ce Tribunal, institué le 25 mai 1993 par la résolution 827 du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations unies, afin de poursuivre et de juger les personnes s'étant rendues coupables de violations graves du droit international humanitaire sur le territoire de l'ex-Yougoslavie à compter du 1er janvier 1991, a qualifié les crimes commis contre les musulmans bosniaques par la seule désignation qui convienne : un génocide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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