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La police britannique arrête quatre hommes pour des propos islamophobes sur les réseaux sociaux

Aux aguets, tapie dans l’ombre, quand elle ne passe pas à l’acte, le soir venu, en vandalisant et profanant des lieux de culte et carrés musulmans, l’extrême-droite ravivée d’ici et d’ailleurs, et en l’occurrence de l’autre côté de la Manche, a capitalisé sur l’immense émotion suscitée par le meurtre odieux du soldat anglais, en soufflant sur les braises de la haine sur Facebook et Twitter.

Les musulmans britanniques le craignaient, quatre jeunes ultras l’ont fait, se croyant à l'abri derrière leur clavier : Benjamin Flatters, 22 ans, ainsi que trois autres activistes du même âge, dont l’identité n’a pas été révélée, ont déversé leur fiel sur les réseaux sociaux, dans une inflation de propos racistes et islamophobes qui ont fortement ébranlé ceux qui les ont lus.

Alertées, les forces de l’ordre des comtés du Lincolnshire et du Somerset ont interpellé les suspects, qui sont sous le coup d’une inculpation pour "incitation à la haine raciale et religieuse", comme le rapporte le Daily Mail.

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"Ces commentaires orduriers sont inacceptables, ils stigmatisent une partie de la communauté, en l’occurrence nos concitoyens musulmans, et causent un tort considérable à la cohésion sociale. Les auteurs de tels propos devraient instamment arrêter, et bien réfléchir aux graves conséquences de leurs calomnies", a mis en garde Ed Yaxley, le porte-parole de la police du Lincolnshire.

Il est à noter que l’un des quatre individus incriminés est originaire de la ville de Bristol, qui a récemment créé l’événement en élisant son premier maire musulman, Faruk Choudhury.

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