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La Mosquée Al Aqsa est en danger !

 Au cœur de l’été, il faut croire que les Palestiniens ne sont pas seulement accablés par la chaleur. Car à Jérusalem, la tension monte et la menace grandit dangereusement. Les derniers évènements survenus dans la partie orientale de la ville sont suffisamment inquiétants pour tirer la sonnette d’alarme : la mosquée Al Aqsa, et avec elle l’esplanade des moquées et toute la vieille ville de Jérusalem, sont en péril.

Menacé autant par les fouilles archéologiques qui compromettent ses fondations que par des colons extrémistes qui redoublent d’efforts pour le détruire, le troisième lieu saint de l’islam est au centre de polémiques qui ne cessent d’enfler au point d’en faire l’une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien. L’urgence de la situation doit être prise très au sérieux car la charge émotive et la capacité mobilisatrice de cet édifice religieux sont considérables dans tout le monde arabe et musulman.

Al Aqsa prise entre deux feux

Il y a quelques jours, des colons extrémistes ont tenté de prendre d’assaut la mosquée Al Aqsa sans y parvenir. Plusieurs échauffourées ont alors éclaté avec des Palestiniens aux abords du lieu saint. Au même moment, tout près de l’esplanade des mosquées, des associations évangéliques, épaulées par des religieux juifs, plaidaient pour la destruction du troisième lieu saint de l’islam[1]. Leur but : reconstruire, sur les ruines de la mosquée Al Aqsa et sur celle de Qobat Assakhra[2], le “Troisième Temple“.

Beaucoup de ces associations, issues pour la plupart du mouvement évangélique américain, voient en l’islam « l’Antéchrist », taxent le Prophète Muhammad de « terroriste » et souhaitent la destruction de la mosquée Al Aqsa comme prélude à la “reconstruction“ du Temple de Salomon. Adeptes du “Grand Israël“, nourris d’une lecture millénariste des textes bibliques, nombre d’entre eux considèrent la survie de l’Etat d’Israël comme une nécessité vitale car elle est la condition du retour du Messie[3]. Très nombreuses, jouissant d’une influence considérable aux Etats-Unis grâce à leurs 70 millions d’adeptes (dont un certain Georges W. Bush), ces associations évangéliques sont à l’origine de l’émergence du “sionisme chrétien“[4]. Ce mouvement entretient des liens très étroits avec de nombreux juifs orthodoxes et plus largement avec une bonne partie de l’extrême droite israélienne. Lors de son premier mandat en 1998, l’actuel Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, avait déclaré en Floride, devant une assemblée de Voices United for Israël (Voix unies en faveur d’Israël), réseau de 200 organisations évangéliques pro-israéliennes : “Nous n’avons pas de meilleurs amis et alliés que les gens assis dans cette salle“[5].

 Cette alliance douteuse et redoutable prend désormais pour cible la mosquée Al Aqsa. Et les menaces qu’elle fait peser sur le lieu saint ne relèvent pas que du vœu pieux : le 21 août 1969, Michael Denis Rohan, un chrétien australien, incendia en partie l’édifice et plusieurs attentats ont été déjoués dans les années 1980. De leur côté, certains juifs fanatiques caressent toujours le rêve de reproduire à Al Aqsa “l’exploit“ de leur héros Baruch Goldstein. Le 24 février 1994, ce dernier avait assassiné 29 fidèles palestiniens pendant qu’ils priaient au caveau des Patriarches, à Hébron. Sa tombe fait aujourd’hui l’objet d’un pèlerinage. Pour le quotidien israélien de gauche Ha’aretz, un nouveau massacre de Palestiniens n’est plus qu’une question de temps[6].

Des fouilles archéologiques controversées et menaçantes

 Aujourd’hui, rarement la situation autour de l’esplanade des mosquées n’aura été aussi tendue. En effet, outre la multiplication des provocations diverses, les fouilles archéologiques que l’Etat hébreu a lancées aux abords du lieu saint font toujours craindre le pire pour de nombreux Palestiniens et suscitent l’inquiétude dans tout le monde musulman. En effet, selon l’Office des biens religieux musulmans à Jérusalem, ces travaux menacent les fondations de l’esplanade[7].

 Ces dernières années, le percement de plusieurs tunnels a régulièrement mis le feu aux poudres et a été à la source des affrontements les plus violents entre Palestiniens et Israéliens. En 1996, le creusement par la municipalité de Jérusalem d’un tunnel à proximité de l’esplanade avait déclenché des émeutes qui avaient fait plus de 80 morts, en majorité des Palestiniens. En février 2007, c’est l’arrivée de trois bulldozers sous le site symbole, au pied de l’esplanade, qui a déclenché une levée de boucliers dans tout le monde arabe et musulman et a suscité de vifs affrontements dans la vieille ville[8]. Et rappelons que le 28 septembre 2000, c’est la visite provocatrice d’Ariel Sharon – entouré de centaines de policiers – sur l’esplanade des mosquées qui a donné naissance à la nouvelle intifada que les Palestiniens ont surnommé “Intifada Al Aqsa“, toujours en référence au lieu saint menacé qu’il faut protéger.

Al Qods confisquée, occupée et colonisée

 Il est donc désormais clair que pour les Palestiniens, la situation de Jérusalem-Est tourne à l’urgence. Les menaces qui planent sur la mosquée Al Aqsa ont pour toile de fond la stratégie israélienne de confiscation de la partie arabe de la ville qui consiste notamment à vider progressivement cette zone de ses habitants palestiniens pour y installer davantage de colonies[9]. La judaïsation de Jérusalem est en marche suscitant logiquement de très vives réactions non seulement chez les Palestiniens et au sein du monde arabe, mais également au cœur de l’administration Obama et des capitales européennes[10].

 Le Cheikh Raed Saleh, leader du Mouvement islamique arabe israélien, n’a eu de cesse ces dernières années d’interpeller les pays arabes et l’opinion palestinienne sur les risques qu’encourt la mosquée Al Aqsa et plus largement sur la colonisation à Jérusalem-Est. Arrêté et détenu à plusieurs reprises, ce dernier est récemment monté au créneau lorsqu’Israël a notifié à près de 1500 habitants du quartier arabe Al Boustan la destruction de leurs habitations[11]. Son activisme jouit d’un écho certain dans le monde musulman et son message est aujourd’hui relayé par de nombreuses autorités politiques et religieuses qui se joignent à cette campagne de sauvegarde de Jérusalem et des lieux saints.

 Il en est ainsi de multiples organisations et institutions religieuses islamiques qui font de la mosquée d’Al Aqsa et de la ville d’Al Qods (Jérusalem en arabe) un élément symbolique et fédérateur puissant. Dans la conscience collective des masses arabes et musulmanes, le cas de la mosquée d’Al Aqsa devient aujourd’hui le symbole de l’arbitraire israélien et de la violation dont est victime la terre de Palestine. Un large mouvement de solidarité destiné à sauver Al Aqsa et Al Qods est en marche, du Maroc à l’Indonésie. Et les derniers événements malheureux survenus dans la ville sainte ne font que renforcer le mouvement[12].

La Oumma au chevet d’Al Aqsa

 Du roi du Maroc, président du comité Al Qods[13] en passant par les peuples, médias, intellectuels, partis politiques et jusqu’aux artistes, la défense des intérêts du peuple palestinien à Jérusalem est unanime dans tout le monde musulman. Mais c’est surtout dans les institutions religieuses islamiques que l’activisme se fait le plus intense. La perspective de voir Al Aqsa s’effondrer ou prise d’assaut sensibilise depuis de nombreuses années une multitude d’organisations privées ou d’institutions liées à de grands prédicateurs. Chef de file de ce mouvement, le Cheikh Youssouf Al Qardawi réitère sans cesse le droit inaliénable du peuple palestinien, et au-delà de la nation islamique, à la souveraineté sur le territoire de Jérusalem-Est et notamment s’agissant de l’esplanade des mosquées[14].

 Institution religieuse et intellectuelle à lui tout seul, Cheikh Al Qardawi entraîne dans son sillage de nombreuses associations caritatives des pays du Golfe dont l’un des objectifs est de lever des fonds pour financer la restauration et la réhabilitation des édifices religieux. Plusieurs opérations de sensibilisation ont été lancées ces dernières années notamment par le biais de sites web et des chaînes satellitaires du monde arabe[15].

C’est dans ce cadre que l’Union Mondiale des Oulémas (présidée par le Cheikh Al Qardawi et qui compte en son sein la Ligue des Oulémas Palestiniens – Rabitat ‘Oulama’ Falestine) a adressé un communiqué en mai dernier exprimant, à l’occasion du 42e anniversaire de l’occupation de Jérusalem-Est, sa préoccupation quant aux atteintes dont la mosquée Al Aqsa fait l’objet. Elle réaffirme également avec force le droit fondamental des musulmans et des Palestiniens à leur souveraineté sur les lieux saints et à venir s’y recueillir librement[16].

 Toute cette mobilisation en faveur d’Al Aqsa donne la mesure de la charge symbolique puissante que revêt le troisième lieu saint aux yeux de plus d’un milliard de musulmans. Elle est en même temps révélatrice de la gravité de l’état dans lequel se trouve Al Haram Al Sharif[17].Il va sans dire que si la mosquée Al Aqsa venait à subir un assaut d’illuminés ou s’écroulait du fait des travaux qui menacent ses fondations, les conséquences d’une telle situation seraient incalculables. Un tel scénario porte en lui les germes d’une potentielle guerre des religions à la dimension planétaire.

Un glissement potentiellement dangereux et préjudiciable

 Toutefois, l’émotion considérable que soulève la question de la mosquée Al Aqsa dans le monde musulman peut être salutaire mais elle pourrait dangereusement déplacer le conflit. En effet, cet émoi légitime de la part de nombreux musulmans du monde pourrait entraîner comme effet pervers l’émergence croissante de la dimension religieuse du conflit aux dépens de sa dimension territoriale et politique

 Or, ce glissement serait fortement préjudiciable pour deux raisons au moins : d’abord parce que l’origine du conflit est avant tout le fait d’une occupation et d’un processus colonial. Jérusalem-Est, tout comme les autres territoires palestiniens, est illégalement occupée et colonisée par Israël depuis 1967. De très nombreuses résolutions internationales l’attestent comme le rappelle aujourd’hui l’administration Obama et l’ensemble des pays du monde. Ensuite, car la réduction du conflit à une querelle entre religions est à la fois simplificateur, dangereux et préjudiciable au mouvement de solidarité avec la Palestine.

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 En réalité ce qui motive l’engagement en faveur de la cause palestinienne est (et doit rester) un combat pour la justice, le respect du droit et l’égalité de traitement[18]. C’est ce cadre qui permettra aux Palestiniens de continuer à jouir d’une large sympathie dans le monde entier et d’entrevoir le bout du tunnel. La question de la mosquée Al Aqsa ne doit pas être uniquement défendue par les musulmans pour une raison simple : elle est le symbole du traitement indigne et inique exercé par la puissance occupante israélienne.



[1] Voir sur ce sujet le reportage de la chaîne Al Jazeera diffusé le vendredi 31 juillet 2009 : Mouhawalat al jama’at alwahoudiya almoutatarifa iqtiham almasjid al Aqsa (Tentative de groupes juifs extrémistes de  prendre d’assaut la mosquée Al Aqsa). Disponible à l’adresse suivante : http://www.aljazeera.net/Channel/KServices/SupportPages/ShowMedia/showMedia.aspx ?fileURL=/mritems/streams/2009/7/30/1_931020_1_12.flv&ImgURL=/mritems/Images/2009/7/30/1_931019_1_34.jpg.

[2] Selon la tradition musulmane, la mosquée Qoubat Assakhra (ou Dôme du Rocher) est le lieu d’où le Prophète Mohammad a effectué sons ascension au Ciel lors de l’épisode d’Al Isra’ wal Mi’raj (le voyage nocturne). Cependant, la mosquée Al Aqsa décrite dans le Coran (Sourate 17, Verset 1) qui veut littéralement signifier “la mosquée lointaine“ par opposition à la mosquée sacrée de La Mecque se trouve à quelques dizaines de mètres du Dôme du Rocher. Les deux mosquées sont donc à distinguer : contrairement à ce que beaucoup pensent, la mosquée du Dôme du Rocher – qui est un des monuments au monde le plus photographié en raison notamment de sa coupole dorée – n’est donc pas la mosquée Al Aqsa.

[3] Cf. Des télévangélistes américains qualifient Mahomet de « terroriste », Le Monde, 9 octobre 2002.

[4] Cf. le reportage de Slimane Zeghidour dans le Nouvel Observateur N° 2051 du 6 février 2004 : Les évangéliques : la secte qui veut conquérir le monde. Disponible à l’adresse suivante : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2051/dossier/a233849les_evangeliques_la_secte_qui_veut_conquerir_le_monde.html

[5] Cf. Le “sionisme chrétien“ inspire certains bataillons électoraux de M. Bush, Le Monde, 9 octobre 2004.

[6] Cf. Il faut évacuer le quartier juif d’Hébron, Ha’aretz repris par Courrier International – Hors série, février, mars, avril 2009.

[8] Cf. Heurts sur l’esplanade des mosquées, http://www.lexpress.fr/actualite/monde/heurts-a-jerusalem-est_462826.html, 9 février 2007.

[9] En augmentation constante, le nombre de colons vivant à Jérusalem-Est est de 200 000 pour une population palestinienne s’élavant à 270 000 habitants. Sur ce sujet, cf. notamment Comment Israël confisque Jérusalem-est,

 par Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal, Le Monde diplomatique, Février 2007.

[10] Cf. Le rapport confidentiel de l’Union européenne sur Jérusalem-Est dans lequel les pays européens accusent Israël de « poursuivre activement l’annexion illégale de Jérusalem-Est », http://tempsreel.nouvelobs.com, René Backmann, 19 mars 2009 et L’Union européenne manifeste sa désapprobation du projet israélien, Le Monde, 18 mars 2009.

[11] Cf. A Jérusalem-Est, le quartier Al Boustan s’organise contre sa destruction annoncée, Le Monde, 19 mars 2009.

[12] Le cas du quartier arabe de Seikh Jarrah est sur ce point révélateur : malgré toutes les critiques internationales, Israël persiste à vouloir y construire des logements, l’objectif des promoteurs étant de “judaïser la partie orientale de la ville“ Cf. Israël rejette les critiques internationales sur la colonisation de Jérusalem Est, Le Monde, 21 juillet 2009. Exemples, parmi tant d’autres, des efforts du gouvernement israélien et des organisations ultranationalistes juives de modifier la composition démographique de Jérusalem-Est, le projet de construction d’une vingtaine de logements dans un bâtiment de Sheikh Jarrah ou encore l’expulsion de deux familles palestiniennes de leurs maisons dans ce même quartier le 2 août dernier. Le projet de construction de logements est financé par un homme d’affaire américain juif, Irving Moskowitz, bailleur de fonds de l’association nationaliste Ateret Cohanim dont l’objectif principal est de “judaïser” la partie arabe deJérusalem. Quant aux deux familles palestiniennes, elles ont été expulsées de force par les policiers israéliens. Immédiatement après, des colons investissaient les habitations en y laissant flotter, comme après chaque nouvelle “conquête“, le drapeau israélien… Cf. http://info.france2.fr/monde/J%C3%A9rusalem-Est :-familles-palestiniennes-expuls%C3%A9es-56406151.html

[13] Le roi du Maroc est, depuis 1975, le président du Comité Islamique d’Al Qods. Ce Comité, issu de l’Organisation de la Conférence islamique, œuvre notamment pour la défense et la préservation du caractère islamique de la ville d’Al Qods face aux tentatives de judaïsation de la ville par Israël. Un fonds a été créé à cet effet même si le rôle de ce comité est surtout honorifique… Cf. http://www.baytmalalqods.org/.

[14] Invité régulier des chaînes de télévisons arabes et animant une émission hebdomadaire sur Al Jazeera très suivi, le Cheikh Al Qardawi ne manque jamais une occasion de marquer sa solidarité avec la cause palestinienne. Son site internet a récemment repris un sermon (Khotba) dans lequel il fustigeait la confiscation d’Al Qods par les autorités israéliennes et appelait les musulmans à tout faire pour sauvegarder leurs lieux saints à Jéusalem :http://qaradawi.net/site/topics/article.asp ?cu_no=2&item_no=6993&version=1&template_id=104&parent_id=15. Sur le Cheikh Al Qardawi et son influence dans le monde arabe cf. Nabil Ennasri, « Le champ politico-religieux du Qatar : une vision estudiantine », notamment le Chapitre III de la Première partie. Mémoire rédigé sous la direction du professeur François Burgat, Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, 2006.

[15] La chaîne Iqra’ (qui figure parmi les chaînes religieuses les plus populaires du monde arabe et pionnière dans ce secteur) lance actuellement une campagne dans laquelle des anonymes et des personnalités connues rappellent leur attachement à Al Qods en finissant leur phrase par “Koulouna Maqdissiyyoune“ (Nous sommes tous des habitants d’Al Qods). En 2007, l’organisation humanitaire du Qatar “Eid At Thani“ avait lancé, en lien avec le gouvernement yéménite, la campagne “Aqsana karamatouna“ (Notre Aqsa c’est notre dignité) dont l’objectif était de récolter un million de dollars et dans laquelle participaient notamment le président de la République du Yémen et le prédicateur yéménite très connu, Cheikh AbdElmaji Azzenedani. Cf. : http://www.aljazeera.net/News/archive/archive ?ArchiveId=1045336.

[16] Il est à rappeler que les autorités israéliennes interdisent, depuis plusieurs années, l’accès à la prière du Vendredi pour les Palestiniens de sexe masculin âgés de moins de 50 ans. De même, l’entrée à Jérusalem pour les Palestiniens des Territoires est très difficile. Certains ressortissants européens subissent le même sort : l’auteur de ces lignes a voulu se rendre à Jérusalem en juillet 2009 pour y visiter notamment l’esplanade des mosquées. A son arrivée à l’aéroport de Tel Aviv, il a été arrêté, détenu puis expulsé d’Israël… Cf. Voilà comment j’ai été arrêté, détenu et refoulé par Israël !par Ennasri Nabil, 21 juillet 2009, http://www.ujfp.org/modules/news/article.php ?storyid=578.

[17] Littéralement “Le Noble sanctuaire“ qui est une autre appellation couramment utilisée pour qualifier l’esplanade des mosquées.

[18] C’est d’ailleurs ces principes de justice et de droit qui donne au mouvement de solidarité avec la Palestine son caractère pluriel et transversal dans lequel de nombreux juifs s’engagent de manière courageuse. Sur ce point, cf. la vidéo de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour le Paix : https://www.dailymotion.com/Pierre-Stambul.

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