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La Marche d’Hiver pour Gaza a rassemblé des milliers de Britanniques de toutes confessions

Jadis, belle oasis côtière très prisée des marins et des oiseaux migrateurs, l’antique Gaza luxuriante, aux origines méconnues, est devenue le théâtre contemporain de l’une des plus grandes tragédies des temps modernes, et pas si civilisés que ça, qui a fait de ce petit bout de territoire de 360 km² la plus grande prison à ciel ouvert du monde.

Si le lointain passé foisonnant, tumultueux, voire homérique, de cette terre d’accueil et de repli, au carrefour des empires, qui fut aussi le creuset de la résistance palestinienne, est relégué dans certaines oubliettes de la grande Histoire, son présent dramatique et son futur impossible à prédire sont en revanche mondialement connus, et émeuvent les âmes éprises de paix et de justice, à l’image de la sixième grande "Marche d’Hiver pour Gaza" qui a rassemblé des milliers de Britanniques, musulmans et non musulmans.

Bravant un froid polaire, en ce samedi 25 janvier, les sujets de Sa Gracieuse Majesté ont répondu encore plus massivement que l’année précédente à l’appel de l’association Muslim Hands, ne formant plus qu’une longue procession en faveur de la cause palestinienne dans les rues de Londres, Manchester, Birmingham et Leicester, sous la bannière de l’argent, le nerf de la guerre, afin de subvenir aux besoins urgents de l’une des bandes de terre les plus densément peuplées au monde et dévastée par la folie meurtrière israélienne.

"Sauver les enfants de Gaza, c’est essentiel",a déclaré, plein d’enthousiasme, l’un des nombreux marcheurs londoniens, qui, comme ses compagnons de route et de combat, était emmitouflé dans des vêtements chauds pour parcourir les 8 km de distance jusqu’au point de ralliement final.  

Oeuvrant sans relâche pour secourir l’enfance en danger à Gaza, isolée par le mur de la honte de l’Etat hébreu et injustement oubliée de la communauté internationale, qui préfère fermer les yeux sur le sort cruel qui lui est infligé, Muslim Hands glane des fonds pour financer des soins médicaux et psychosociaux, là où il y a pénurie en la matière.

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Un projet lui tient particulièrement à cœur : la réhabilitation, à l’est de Gaza, du seul et unique hôpital pour enfants encore debout, l’hôpital Al Dura. Dans une vidéo diffusée sur Youtube, le Dr Ahmad Shatat, l’un des chefs de service du centre hospitalier, a loué les efforts payants de Muslim Hands, grâce auxquels certains petits gazouis, souffrant de sévères traumatismes physiques et psychologiques, ont pu bénéficier de soins de qualité inespérés.

Parmi les marques insignes de reconnaissance qui saluent le travail de terrain effectué par Muslim Hands, la gratitude témoignée par le ministère de la Santé de Gaza, en 2013, a sans nul doute boosté la motivation d’une association qui a de l’énergie à revendre, et ce qu’il pleuve ou qu’il vente, à l’instar des nouvelles randonnées hivernales aux couleurs de Gaza qui traverseront prochainement les cités phares du royaume britannique : "Nous tenons à remercier le personnel de Muslim Hands et tous les  donateurs pour leurs efforts constants mis au service de la rénovation et du développement de l'hôpital Al-Dura. Les bénificiaires en seront les patients en premier, mais aussi les médecins qui auront là des conditions de travail dignes de ce nom", stipulait le communiqué officiel.

 

 

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