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La macabre comptabilité de la Tunisie

14, puis 25, et maintenant près d’une cinquantaine de morts, le bain de sang policier qui assassine la manifestation de la désespérance sociale en Tunisie, donne lieu à une macabre comptabilité, en constante évolution, qui devrait émouvoir ceux qui, en France, sont si prompts à prendre fait et cause pour la condition humaine.

Comme tout bon despote corrompu qui se respecte et qui ne craint pas d’avoir du sang sur les mains, le déni est un trait dominant de la gouvernance de Ben Ali, lequel répond à la pénurie criante d’emplois, par une inflation de meurtres sauvages, laissant derrière lui des victimes par milliers, exsangues ou défuntes.

De nouvelles images d’une terrible répression, qui cherche à étouffer la révolte citoyenne en la réduisant à jamais au silence. Là encore, cela se passe tout près de chez nous, et en toute impunité…

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