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La Ligue arabe et l’ONU condamnent l’expulsion de Salah Hamouri vers la France

Frappée de cécité devant les innombrables violations du droit international et des droits de l’homme commises par Israël, au vu et au su de tous, la fameuse communauté internationale restera-t-elle aussi sourde à la vive indignation soulevée par son nouveau « crime de guerre » : l’expulsion forcée vers la France, ce dimanche 18 décembre, de Salah Hamouri, l’avocat franco-palestinien des droits humains ?

En plus de garder lâchement ses oeillères, se bouchera-t-elle également les oreilles pour ne pas entendre les condamnations sévères qui fusent de tous côtés, particulièrement de la Ligue arabe et de l’ONU, balayant d’un revers de la langue tous les faux-fuyants diplomatiques ?

Ahmad Aboul Gheit, Secrétaire général de la Ligue arabe

Le Secrétaire général de la Ligue arabe, l’Egyptien Ahmad Aboul Gheit, n’a pas eu de mots assez forts pour dénoncer une « politique d’expulsion qui viole le droit international et constitue une violation flagrante des droits de l’homme ». 

Espérant un sursaut de conscience d’une communauté internationale murée dans son silence complice, celui-ci l’a exhortée à « adopter une position ferme et unifiée », pour que le droit international et les droits humains ne soient plus foulés aux pieds par l’Etat d’apartheid israélien.

Un Etat d’apartheid dont le boucher de Gaza, Benyamin Netanyahou, vainqueur des Législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite, s’apprêtent à reprendre les rênes.

A l’unisson, et sans user de circonlocutions, l’ONU a qualifié l’expulsion de Salah Hamouri de « crime de guerre ». Ce crime de guerre porte la signature de la ministre de l’Intérieur, l’ultra-sioniste décomplexée Ayelet Shaked, laquelle se targuait récemment d’avoir préalablement retiré à Salah Hamouri son statut de résident à Jérusalem « pour défaut d’allégeance à l’État d’Israël. »

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Ayelet Shaked, un sinistre personnage

Parmi le flot de propos ignobles que l’égérie de la droite dure israélienne, un bien sinistre personnage, a déversé un peu partout, ceux qu’elle martela à la tribune de la Knesset, alors qu’elle n’était qu’une simple députée ivre de haine, hantent encore les esprits : « II faut tuer toutes les mères palestiniennes, car elles donnent naissance à des petits serpents ».

Jeremy Lawrence, porte-parole du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, l’a rappelé avec force : « Le droit international humanitaire interdit l’expulsion des personnes protégées d’un territoire occupé et interdit expressément de contraindre ces personnes à prêter allégeance à la puissance occupante ».

« L’expulsion d’une personne protégée d’un territoire occupé est une violation grave de la quatrième convention de Genève et constitue un crime de guerre », a-t-il insisté, avant de faire part de sa grande inquiétude : Nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie aux travailleurs des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés ».

Les premiers mots forts et poignants de Salah Hamouri à son arrivée à Paris, dimanche 18 décembre :

                                 « J’ai changé d’endroit, mais le combat continue »

 

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Un commentaire

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  1. “Frappée de cécité devant les innombrables violations du droit international et des droits de l’homme”

    Savez-vous comment ces droits sont traités à Gaza ou en Cisjordanie ??
    Connaissez-vous un seul média palestinien [indépendant] face aux dictatures ?

    Entre nous, croyez-vous vraiment dans ce que vous écrivez ? J’en doute.

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