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La future Grande Mosquée de Stains ouvrira la voie vers l’islam authentique et le vivre-ensemble

Abdelkader Bouaziz, le président de l’association stanoise du dialogue pour l’identité et la culture (ASDIC), a choisi de présenter sur Oumma le grand chantier, élaboré il y a plus de vingt ans et en passe de sortir enfin de terre, qui lui tient particulièrement à cœur : la construction de la nouvelle Grande Mosquée de Stains, d’une superficie de  3 000 m² et équipée d’un parking souterrain de 1 600 m², qui aura pour vocation essentielle de « favoriser et prôner une spiritualité invitant à la participation citoyenne, l’entraide, la solidarité et au vivre-ensemble ».


Les portes de la Grande Mosquée de Stains viennent juste de rouvrir. Comment les fidèles et vous-même avez-vous vécu cette fermeture exceptionnelle de votre lieu de culte ? Comment avez-vous célébré le mois béni de Ramadan, à l’heure du Coronavirus ?

Tout d’abord, toutes nos pensées émues vont en priorité à celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par ce virus extrêmement contagieux. Et tout particulièrement aux défunts. La mosquée de Stains a mis en place un programme spécifique d’accompagnement spirituel, moral et social, afin d’aider les familles à surmonter l’épreuve douloureuse que représente la perte d’un être cher, dans des circonstances inhabituelles et très difficiles. Nous formons le vœu que Dieu les enveloppe tous de Sa miséricorde infinie et puisse apaiser leurs proches.

Pour en revenir à votre question, dès l’apparition de cette crise sanitaire majeure, nous avons pris la pleine mesure de ses lourdes conséquences, tant sur le plan sanitaire que social, et dès le samedi 9 mars, bien avant l’instauration du confinement obligatoire, nous avions décidé de cesser immédiatement nos activités d’apprentissage, en présentiel, à destination des enfants et des adultes. Le 14 mars, nous annoncions la fermeture de la salle de prière.

Cette fermeture, à laquelle nous nous sommes résolus la mort dans l’âme, s’est imposée à nous comme une évidence, au regard des informations de plus en plus alarmantes qui circulaient, faisant état de l’extrême dangerosité du Covid-19. Cette décision ne fut certes pas facile à prendre, mais il fallait agir avec responsabilité, et en faisant de la préservation de la santé des fidèles et de leurs familles une priorité absolue.

Une fois cette décision prise, nous avons eu à cœur de maintenir le lien entre les fidèles et leur mosquée. La distanciation physique ne devait pas se transformer en distanciation sociale. Maintenir le lien fraternel et spirituel a été notre principale préoccupation durant toute cette période, et continue de l’être aujourd’hui. Nous avons élaboré un programme en ligne de conférences, d’exhortations, de rencontres fraternelles, en songeant tout particulièrement à nos aînés qui ne sont pas familiarisés avec les outils digitaux et la communication virtuelle. Et ceci dès le début du confinement.

Ce programme s’est intensifié pendant le mois de Ramadan, avec la création d’une chaîne youtube et la diffusion en direct des prières de Tarawih, sans oublier l’organisation d’une veillée spirituelle en ligne, durant la nuit du 27.

Sur le plan social, nous avons également veillé à maintenir l’organisation du repas de rupture de jeûne pour les plus nécessiteux. Nous avons ainsi distribué plus de 8 500 repas durant le mois béni de Ramadan. Les bénéficiaires, comme c’est le cas chaque année depuis plus de 20 ans maintenant, sont sans distinction de religion, croyants ou non.

La mosquée a aussi contribué à la création d’un collectif en partenariat avec des associations actives dans la ville de Stains. Grâce au soutien indéfectible de la municipalité, nous avons pu distribuer des paniers repas à des familles touchées de plein fouet par la crise économique. Ce Ramadan 2020 marquera à jamais l’histoire des musulmans du monde entier. Voir les hauts lieux saints de l’islam et les mosquées d’une manière générale être totalement désertés, alors même que nous célébrions le mois sacré entre tous, placé sous le signe de la fraternité et du rassemblement, fut indéniablement une épreuve difficile.

Mais la tristesse engendrée ne devait pas déboucher sur un désespoir stérile. Il y avait là une opportunité extraordinaire à saisir pour nous mobiliser autour d’actions de solidarité, en nous ouvrant à d’autres acteurs, pour renforcer et unir nos efforts, et apporter une aide précieuse au plus grand nombre possible. Ce formidable élan spirituel de la part de tous, empreint de générosité, s’est avéré des plus bénéfiques lors d’un mois de Ramadan qui n’a ressemblé à aucun autre.

Cette réouverture tant attendue vous ouvre aussi de nouveaux horizons : l’agrandissement de votre mosquée. Pouvez-vous nous décrire ce que sera la Future Mosquée de Stains, sur un plan architectural, mais aussi de sa vocation et de ses objectifs essentiels ?

En sortant de terre, la future Mosquée de Stains matérialisera notre vision valorisant un islam authentique, contemporain et avant-gardiste, prônant l’ouverture sur la société plurielle qui nous entoure. Une vision éminemment fédératrice qui traduit notre désir d’apporter notre pierre à l’édifice, en contribuant à améliorer les conditions de vie sur le plan cultuel, culturel, éducatif, social et citoyen.

Pour commencer, nous allons quitter la mosquée actuelle (environ 800 m² de locaux avec une salle de prière d’un peu plus de 200 m²). Notre future Mosquée s’implantera sur un autre terrain d’un peu plus de 3 000 m², situé au cœur d’un carrefour stratégique de la ville, très facile d’accès. Je tiens ici à saluer la municipalité qui, dès le départ, nous a fait confiance et nous a apporté tout son soutien, et à remercier vivement les services de l’urbanisme ainsi que de la préfecture pour le sérieux avec lequel notre dossier a été instruit.

Pour bien comprendre nos choix architecturaux, il est nécessaire de partager une partie des valeurs qui nous anime depuis plus de 20 ans maintenant, dans la ville de Stains. Deux d’entre elles sont fondamentales pour bien saisir la genèse du projet : l’ouverture et la concertation.

L’ouverture, car notre expérience nous a démontré que s’il est capital de concevoir des espaces où les croyants pourront s’épanouir sur le plan spirituel, intellectuel et citoyen, il est aussi nécessaire de créer des espaces favorisant la solidarité et l’entraide entre tous les partenaires de la ville, tous étant animés par le souci du bien commun et du vivre-ensemble.

Le véritable enjeu est de faire tomber les barrières entre les « communautés » et d’œuvrer concrètement au rassemblement de tous. C’est pour cela que, dès le départ, nous avons intégré une partie de l’équipe municipale dans la réflexion sur la conception de ce grand projet.

C’est le fruit de ces échanges, riches et fructueux, qui prend forme aujourd’hui, sous nos yeux, et qui débouchera sur l’édification d’un lieu fédérateur, ouvert à tous, musulmans ou non, croyants ou non. Un lieu qui créera les conditions idéales d’un rassemblement autour des valeurs communes d’entraide et de solidarité, et dans lequel des projets à caractère social, éducatif, privilégiant l’épanouissement et l’émancipation culturels, intellectuels et spirituels, verront le jour.

La future Grande Mosquée de Stains sera divisée en deux grands espaces : un espace cultuel dédié à l’accomplissement et l’apprentissage des rites religieux, et un espace dédié aux activités culturelles, favorisant l’acquisition de connaissances et la réalisation de projets citoyens, à travers les partenariats noués avec différents acteurs de la ville. L’objectif étant d’encourager la co-organisation, afin de se réunir autour de projets communs, susceptibles de transcender les particularismes.

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Nous portons une attention particulière à nos aînés et à la jeunesse, afin de les accompagner du mieux possible dans leur épanouissement. Concernant nos jeunes, notre but est simple : promouvoir auprès d’eux l’acquisition des savoirs, à la fois sacrés et profanes, développer la culture de l’engagement et favoriser ainsi le développement de personnalités équilibrées, sereines, responsables et soucieuses d’agir pour le bien commun.


Ce chantier d’envergure fera-t-il table rase du passé pour favoriser l’ancrage territorial et le rayonnement de la nouvelle Mosquée de Stains ?

Bien au contraire, ce projet se nourrit essentiellement de notre expérience et de notre présence historique dans la ville de Stains. 22 années de présence, durant lesquelles nous avons eu à cœur non seulement d’œuvrer au service de la communauté musulmane locale et de ses environs, mais aussi de développer le plus largement possible notre engagement, sur le terrain social et éducatif.
Sur le plan de l’apprentissage de la langue Arabe, du Coran et de la Religion pour enfants et adultes, nous comptons 670 inscrits, 16 encadrant bénévoles, 35 classes. Fort de ses 15 ans d’expérience et de ses 12 encadrants, l’Institut Imam Nafi’, spécialisé dans l’étude et l’apprentissage du Coran, permet de préparer l’Ijaza selon 10 lectures, forme des Imams, et recense 300 inscrits, 300 Hafid, 150 Mujaz.

Sur le plan social et citoyen, le Panier Solidaire, la collecte et distribution de colis alimentaires aux plus démunis de nos concitoyens sont autant d’actions de solidarité que nous sommes fiers et heureux d’avoir initiées et de poursuivre.

La Grande Mosquée de Stains jouit d’une légitimé incontestable, mais aussi de la confiance à la fois des autorités départementales et locales, que ce soit au niveau de la préfecture de la Seine-Saint-Denis ou de la municipalité. Cette confiance cruciale est le résultat de plus de deux décennies de présence sur le terrain, et a été accrue par la qualité et le sérieux de notre dossier sur le plan philosophique, architectural et réglementaire.

Nos futurs locaux, idéalement situés et offrant beaucoup plus d’espace, nous permettront de développer l’ensemble de nos activités, enrichies et diversifiées, qui sont la concrétisation même de notre vision résolument ouverte, bienveillante et responsable, resserrant les liens entre les communautés, de manière constructive et pérenne.

Faire œuvre de « citoyenneté » est au cœur de vos priorités. Pour quelles raisons essentielles et comment cela va-t-il se traduire concrètement ?

La citoyenneté n’est pas juste un slogan que l’on met en avant, mais résume le pacte social qui cimente les relations au sein de la population. Ce pacte social est essentiel dans la compréhension des enjeux. Nos convictions les plus intimes doivent nous pousser à agir afin d’apporter notre contribution à l’édification d’une société fraternelle, en œuvrant pour la justice, en faisant la promotion de l’entraide sociale mais aussi de la diffusion du savoir.

Concrètement, nous avons développé un pôle social qui offre aujourd’hui des services aux plus précaires (banque alimentaire, démarche administrative, aide financière). L’année dernière, nous avons contribué à l’organisation d’un Repas Citoyen qui a rassemblé plus de 1 500 personnes et mobilisé plus de 250 bénévoles. A cette occasion, la municipalité nous a décerné le premier prix de la Citoyenneté. Cette opération fut initiée en collaboration avec plusieurs associations et acteurs de la ville, tous animés par le même esprit de solidarité. C’est précisément cet état d’esprit qui a favorisé les échanges, la Connaissance et l’entre-Connaissance, par-delà les préjugés tenaces, entre les différents acteurs de la ville qui, bien qu’ayant en commun leur engagement sur le terrain social, n’avaient pas pour habitude de collaborer ensemble.

Cette année, pendant la période de confinement, soutenus par la municipalité, nous avons à nouveau uni nos forces et nos efforts avec ces mêmes associations et acteurs de la vie locale, à travers le Collectif Zéro Précarité à Stains. Ce collectif s’est mobilisé pour offrir un panier de denrées de première nécessité à plus de 300 familles en situation de grande précarité. Cela a été possible grâce aux précieuses contributions de commerçants et chefs d’entreprises.
Mais notre conception du social ne se limite pas à cela. Nous avons aussi à cœur de développer et de renforcer des actions d’accompagnement auprès de la jeune génération, telles que le coaching scolaire et un club jeunesse proposant des ateliers d’initiation aux nouvelles technologies numériques, faisant de la réussite scolaire une priorité.

Nous aspirons également à faciliter l’accès à la culture et à l’art, en multipliant notamment les sorties pédagogiques encadrées par des professeurs des écoles. Nous souhaitons que les jeunes s’impliquent davantage dans l’organisation de ces activités et projets, l’autre objectif essentiel étant de les faire gagner en maturité, et surtout de leur faire prendre conscience qu’il n’y a pas de fatalité. En faisant la promotion de la valeur travail, dans un état d’esprit de convivialité.

Maquette de la future Grande Mosquée de Stains

Pour que la future Mosquée de Stains puisse se déployer localement, vous lancez un appel aux dons. Quel est le budget global de votre projet et combien vous manque-t-il actuellement pour le mener à bien ?

En premier lieu, je tiens, au nom de l’association ASDIC que je préside, à remercier chaleureusement les donateurs qui nous font confiance depuis plusieurs années maintenant. Une confiance qui a permis de réunir la somme de plus de 5M€, au cours de ces 7 dernières années.

Une confiance qui nous engage. A cet égard, nous avons toujours veillé à agir en toute transparence, comme le prouve le bilan financier que nous publions annuellement, à l’occasion du mois de Ramadan. Ce bilan reprend dans le détail les sommes collectées depuis le début du projet, les dépenses réalisées et tous les contrats de toutes les entreprises qui interviennent sur le chantier.

Le Budget Global est 7,2 M€, 70% ont d’ores et déjà été collecté, 50% dépensés et 20% en trésorerie à la banque. Il reste à collecter 30% soit 2,2 M€ et 250k € d’équipement.

Avez-vous un dernier message à adresser aux Oummanautes ?
Comme tous les projets de cette nature, sa réalisation repose essentiellement sur la générosité de ses donateurs. Depuis le début de cette aventure, vous avez été nombreux à faire confiance à notre capacité de mener à bien ce projet ambitieux. Aujourd’hui, plus de 95% des gros œuvres sont réalisés, le montant des dons collectés, et dépensés à ce jour dans les travaux, s’élevant à plus de 3 600 000€.

Nous sommes épaulés, depuis le début, par une équipe de bénévoles très dévoués et de professionnels aguerris (ingénieurs et entrepreneur), spécialisés dans la réalisation d’ERP. Ce professionnalisme, qui a garanti la qualité de notre dossier sur le plan administratif et programmatique, nous a permis d’obtenir la reconnaissance des autorités de la ville, de la préfecture, du service d’urbanisme et de l’agglomération, ainsi que des services de sécurité et sûreté.

Cette confiance repose aussi sur la transparence quant à la nature du financement. Cette transparence est un devoir, car ce sont les dons qui permettront à ce projet de devenir réalité dans les meilleurs délais. J’invite non seulement vos lecteurs à nous soutenir, mais surtout à découvrir le projet. En prenant connaissance de notre dossier de présentation et en venant nous rendre visite, vous pourrez constater vous-mêmes, sur le terrain, l’état d’avancement du chantier, rencontrer et échanger de vive voix avec nos équipes de bénévoles. Et pourquoi pas, apporter votre pierre à l’édifice…

Propos recueillis par la rédaction Oumma

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22 Comments

  1. gad,
    Si cette sounna amalya a été iinventée et non transmise fidèlement,alors cela voudrait dire que les milliards de musulmans ,chiites et sunnites,de la panète et depuis 14 siècles sont des débiles mentaux.
    Et pourquoi donc les musulmans de la planètes,chiites et sunnites divergent-ils sur beaucoup de sujets sauf sur les dogmes.Les chiites et les sunnites font-ils la prière différemment…?

  2. Quel formidable exemple de synergie des énergies de différents horizons travaillant ensemble pour construire un modèle social, spirituel et temporel rayonnant sur le devenir de chacun(e) et l’avenir de tous à la grâce de Dieu !
    Ce fabuleux projet est porté par des Femmes et des Hommes, Sincères et Engagés, Bien Agissant sans compter les efforts dépensés ni escompter de récompense mondaine ou intérêt personnel.
    Cet harmonieux bâtit quasi fini de vivre-ensemble, encore en chantier mais déjà fonctionnel suscite notre intérêt, mérite notre investissement et requiert notre participation, au-delà de nos appartenances.
    Alors soyons au rendez-vous, pour nous, pour nos enfants et les générations futures …

      • Toute la sunnah est en contradiction avec la parole de Dieu.Un exemple trés flagrant
        Il n’existe que 3 prière par jour les 2 extremités du jour plus celle entre les deux .Le matin à l’aube celle du midi et celle au coucher du soleil
        24:58]
        La fausse sunnah a abrogé ce verset pour en rajouter 2 de plus .Mohamed (sws)n’a pas pu faire 5 prière par sinon il serait en contradiction avec la parole divine.
        La sunnah doit être mis de côté .Elle ne sert qu’a trompé les gens ,autre exemple il n’y a jamais eu de zakat al fitre c’est zakat al malh
        Pourquoi 2,5 % ou 7,5 % citez moi le verset ?

        • sami
          Vous ne faites que 3 prières par jour,vous?Je parie que vous n’en faites aucune.
          “La fausse sunna a abrogé ce verset…”quel est -il?
          “Pourquoi 2,5 et pas 7,5”? Et pourquoi pas 8,5,9,5 10,5 et encore spéculer à l’infini.A quelle pourcentage verset –vous votre zakat? Je parie que vous n’en versez aucun centime.
          bien que certains hadiths soient controversés dans la sunna ,par contre vous vous êtes un fieffé menteur,vous mentez tout autant que ceux qui ont attribués de faux hadiths au prophète et c’est vous que l’on doit mettre de coté…

          • Si je suis un menteur alors brûler votre coran .Car tout ce que j’affirme est à l’intérieur .
            J’ai montré les versets concernant le nombre de prière par jour que Dieu a inscrit dans son livre,montrez moi les vôtres si vous êtes courageuse .

          • Brûler le coran?est-ce que ça le fera disparaître ?Bien sûr que non! Le Coran est infalsifiable puisqu’il est préservé par Dieu. Mais revenons à la sourate 24,verset 58:
            “O vous qui avez cru!Que vos serviteurs vous demandent permission avant d’entrer,ainsi que ceux des vôtres qui n’ont pas encore atteint la puberté,à trois moments:Avant la salât de l’aube,à midi quand vous enlevez vos vêtements ainsi qu’après la salât de la nuit ,trois moments d’intimité pour vous.En dehors de ces moments,nul reproche ni à vous ni à eux d’aller et venir les uns chez les autres.C’est ainsi q’Allah vous expose clairement ses versets et Allah est omniscient et sage”.
            Ce verset ne fait aucunement allusion au nombre de prières que le croyant doit effectuer pendant la journée mais il indique les trois moment d’intimité(du couple) pour lesquels les gens de la maison doivent demander la permission avant d’entrer.Vous ne trouverez dans le Coran aucune précision sur le comment s’effectue la prière,le nombre de prières par jour,le taux de la zakat. Dieu a délégué au Messager la mission de transmettre les pratiques religieuses,vous ne les trouverez nul part que dans la sunna (amalya) du Prophète.Elle a été transmise fidèlement de génération en génération et aucun musulman sur cette planète qu’il soit sunnite ou chiite ne diverge sur ce point;tous les musulmans du monde depuis 14 siècles font 5 prières par jour,si vous ,vous n’en faite que trois,et bien c’est Dieu qui jugera de leur validité ou non.
            Laissez- moi à mon tours vous citer quelques versets:
            “Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos… Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien.”(4,80)
            “Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et prenez garde! Si ensuite vous vous détournez… alors sachez qu’il n’incombe à Notre messager que de transmettre le message clairement.”(5,92)
            “Ne considérez pas l’appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allah connaît certes ceux des vôtres qui s’en vont secrètement en s’entre-cachant. Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.”((24,63)
            “Et obéissez à Allah et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants.”(8,47)
            “Et ne soyez pas comme ceux qui sortirent de leurs demeures pour repousser la vérité et avec ostentation publique,obstruant la voie d’Allah. Et Allah cerne ce qu’ils font.”(8,47)
            “N’as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu’on a fait descendre vers toi [prophète] et à ce qu’on a fait descendre avant toi? Ils veulent prendre pour juge le Tâghût, alors que c’est en lui qu’on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans l’égarement.”(4,60)
            “Et lorsqu’on leur dit: «Venez vers ce qu’Allah a fait descendre et vers le Messager», tu vois les hypocrites s’écarter loin de toi.”(4,61)

      • kader,
        sami à mentionné,à raison ,la sunna écrite 2,5 siècle après la mort du Prophète sous le règne des Omméyades,truffée de faux hadiths et “d’israilyates” ,et non de la sunna “amalya”transmises par le Prophète à ses compagnons qui l’on transmises à leur tour de père en fils , de mère en fille,et de génération en génération jusqu’à arriver à vous et que vous transmettrez à votre tour à vos enfants.
        Qui a appris à faire la prière à vos enfants?Est-ce-vous ou Boukhari?

          • gad,
            Si cette sounna amalya a été iinventée et non transmise fidèlement,alors cela voudrait dire que les milliards de musulmans ,chiites et sunnites,de la panète et depuis 14 siècles sont des débiles mentaux.
            Et pourquoi donc les musulmans de la planètes,chiites et sunnites divergent-ils sur beaucoup de sujets sauf sur les dogmes.Les chiites et les sunnites font-ils la prière différemment…?

  3. Encore une fois je suis dans l’obligation de déplorer la construction d’une mosquée alors que nos enfants souffrent un racisme permanent pour le Lycée Tous nos efforts pour la construction de lycée aussi bien en Ile de France que à travers toute la France nous nous heurtons soi aux difficultés administratives soi à l’incompréhension de nos compatriotes qui n’arrivent toujours pas à comprendre l’absolu nécessité de préparer nos enfants dans des lycées dans l’esprit de notre spiritualité à l’instar d’autre communauté

    • j’apprécie ta remarque. On fait pousser des mosquées comme au bled pour ne les occuper entièrement que le vendredi ou les jours de fêtes. Pour la langue arabe, il est préférable de l’enseigner à sein de l’Education Nationale. Il suffit d’être plus revendicatif auprès des instances compétentes au moyen des associations de parents d’élèves.Le problème, et il est vrai, se trouve dans le nombre de cadre enseignant qui est insuffisant. Je ne voudrais pas que ces cadres viennent des pays arabes.A ce propos, il serait intéressant de constater les dégâts que subissent les maghrébins au Maroc et en Algérie par la propagande des enseignants islamistes du moyen orient que leurs états rejetaient. De ce fait, la pensée a été sclérosée ne pouvant guère évoluer. Même leurs actuels dirigeants en sont les fruits. C’est pourquoi la langue ne doit être enseigner qu’à l’école par des cadres sorties des universités françaises comme la Sorbonne.
      Concernant l’apprentissage du Coran, suffit-il de grands espaces qui ne seront que sous-exploités dont l’investissement financier est conséquent pour satisfaire je ne sais qui ou quoi ? serait-ce insensé ? Quel gâchis !
      Concernant l’Islam, je le conçoit spirituel. Le message Mohammedien nous est parvenu pour accomplir le dessein divin de bonté et de justice. Certes Mohammed était un chef pour les siens par pour l’ensemble des êtres humains. Seul sa spiritualité est universelle comme l’a pu l’être celles de Jesus, Confucius, Gautama, Hérodote ou encore d’un Socrate d’un Aristote, d’une Hippocrate.

    • Bonsoir,
      Le racisme existe dans toutes les sociétés, c’est la conséquence de l’ignorance.
      La réussite à l’école dépend des élèves et des parents.
      On peut réussir à l’école en France si on a la volonté. Les asiatiques n’ont pas d’écoles spéciales pour eux mais le taux de réussite est très élevé chez eux car ils cultivent le sens de l’effort et le respect des professeurs.
      Je suis contre les écoles communautaires. Je suis pour des mosquées simples pour accueillir les fidèles dans des conditions correctes et non des palais de mille et une nuit.
      Bravo aux responsables de la future mosquée de Stains.

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