Kamala Harris, la vice-présidente américaine, appelle à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza

Alors que des représentants du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis sont au Caire depuis dimanche pour « entamer un nouveau cycle de négociations », en vue d’une trêve dans l’enclave palestinienne martyre pendant le mois sacré de Ramadan, Kamala Harris, la vice-présidente américaine, a subitement durci le ton à l’encontre du gouvernement fasciste de Netanyahou pour qu’il mette un terme à ses exactions atroces et favorise le flux d’aide humanitaire.

« Etant donné l’ampleur des souffrances à Gaza, il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat pour au moins les six prochaines semaines, ce qui est actuellement sur la table des négociations » entre Israël et le Hamas, a-t-elle exhorté lors de son allocution prononcée à Selma, dans l’Alabama, pour la commémoration d’une marche pour les droits civiques.

 « Cela permettra de libérer les otages et d’acheminer une quantité significative d’aide », a-t-elle ajouté, appelant le Hamas à se positionner favorablement. « Le Hamas affirme qu’il veut un cessez-le-feu. Eh bien, il y a un accord sur la table. Et comme nous l’avons dit, il doit accepter cet accord. »

Contrastant avec le silence complice de Joe Biden, le plus vieux locataire de la Maison Blanche dont le bail risque fort de ne pas être renouvelé en novembre prochain, et pas seulement par ses concitoyens musulmans indignés aux yeux desquels il s’est à jamais déshonoré, Kamala Harris se distingue par sa rare remontrance émise contre le très proche allié israélien, d’ordinaire exempt de tout reproche…

« Le gouvernement israélien doit en faire davantage pour augmenter de manière significative le flux d’aide. Il n’y a pas d’excuses », a-t-elle sermonné en exigeant d’Israël, le pays que les Etats-Unis, depuis toujours, couvrent immodérément de richesses, qu’il « ouvre de nouveaux points de passage » et « n’impose pas de restrictions inutiles à l’acheminement de l’aide ».