Ils ont dû plus que jamais serrer les rangs face à une liberté de manifester en danger, notamment en faveur de celui que l’Etat veut bouter hors de France depuis le 8 août dernier, pour mieux museler l’expression de sa solidarité avec la Palestine, les comités de soutien d’Abdourahmane Ridouane ont fini hier, in extremis, par obtenir gain de cause.
Grâce au recours déposé par Me Sefen Guez Guez, l’avocat du président de la Mosquée de Pessac, et à l’intervention précieuse de la Ligue des Droits de l’Homme, les deux rassemblements prévus à Bordeaux et à Paris ont finalement pu avoir lieu, au terme d’un samedi matin 31 août qui n’augurait rien de bon…
Deux rassemblements, menacés d’interdiction, pour la nouvelle bête noire de la Macronie, et particulièrement de son ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, qui lui reste toujours menacé d’expulsion, derrière les barreaux du centre de rétention de Mesnil-Amelot. Aussi est-ce avec fébrilité qu’Abdourahmane Ridouane, son avocat, ses proches et ses soutiens de la première heure, à Pessac et à Paris, attendent la date fatidique de son ultime recours : le Conseil d’Etat, le 6 septembre prochain.
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