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“Je suis Sami”, la mobilisation s’organise pour libérer Sami, condamné à trois ans de prison ferme pour “agression antisémite”

Dans l’épaisse omerta politico-médiatique, loin des bien-pensants du parisianisme, c’est un autre cri de ralliement, bien plus urgent et désespéré que l’abrutissant « Je suis Charlie », ce slogan muselant toute critique à l’égard de la liberté d’expression à la française, qui s’élève à Garges-lès-Gonesse, dans le Val d’Oise, lancé par une famille en plein désarroi face à une décision de justice lourde de conséquences : « Je suis Sami », tel est l’appel à la mobilisation qui se répand pour soutenir un jeune homme de 20 ans, condamné à trois ans de prison ferme, à la consternation générale.

Quel crime répréhensible reproche-t-on à ce jeune garçon qui jouit d’une bonne réputation et dont le casier judiciaire est vierge ? Une simple altercation qui a tourné à la vulgaire bagarre, comme il s’en produit tous les jours des milliers en France, rares étant celles qui sont sanctionnées, mais à ce petit détail près que ce n’était pas avec n’importe quel quidam… Il s’agissait en l’occurrence d’un jeune juif qui s’est empressé de porter plainte pour « agression antisémite », le chef d’inculpation qui ne souffre aucun débat, et rend inaudible toute clameur d’innocence.

Et pourtant, Sami, le coupable idéal aujourd’hui sous les verrous, n’a cessé de démentir la version des faits présentée comme la vérité absolue par son accusateur, niant avec force avoir proféré des insultes à caractère antisémite et des menaces de mort à son encontre, mais reconnaissant des échanges de mots et de coups entre eux deux, et rien d’autre.

Sourd à ses dénégations, le tribunal correctionnel, dont le juge a fait clairement allusion à l’affaire Charlie Hebdo au beau milieu de l’audience, comme l’ont confirmé, outrés, les proches de Sami, a scellé sans sourciller le sort du jeune homme, refusant même d’entendre ses nombreux amis juifs (c’est un comble ! ) qui étaient prêts à plaider en sa faveur et à démonter les mensonges de l’accusation.

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Résolue à se battre pour obtenir la relaxe de son neveu, la tante de Sami a lancé une grande pétition de soutien au titre tout trouvé « Libérez Sami emprisonné, victime d’islamophobie », révélant, indignée, la garde à vue particulièrement musclée subie par le jeune garçon, dénonçant des coups violents qui lui auraient été assénés.

Derrière les barreaux qui le privent de liberté et d’avenir, Sami a fait appel de son jugement dans l’indifférence générale de nos médias, dont on est sûr d’une chose, c’est qu’ils ne relaieront pas « Je suis Sami », le slogan si peu consensuel et sensationnaliste…

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