in

Egypte: un chrétien organise un iftar pour les musulmans les plus démunis.

Egypte : la grande leçon de coexistence donnée par Mohareb Ramzi Ajaybi 

« Il n’y a pas de différence entre nous, nous sommes un, nous sommes faits d’un seul tissu, nous sommes unis par une nation, nos traditions sont les mêmes et nous croyons en un seul Dieu ». Ces belles paroles émanent de Mohareb Ramzi Ajaybi,  un homme d’affaires égyptien issu de la minorité copte.

Dans une Egypte majoritairement musulmane où les coptes représentent 10% de la population, un des membres éminents de cette communauté chrétienne a décidé d’organiser des iftars tout au long de la célébration du Ramadan, à l’attention de ses compatriotes musulmans les plus démunis.

Partis de rien, Mohareb Ramzi Ajaybi et son frère sont aujourd’hui à la tête d’une florissante entreprise avicole. Loin d’avoir oublié le chemin parcouru, semé d’embûches et dénué de tout confort, pour se hisser au sommet, ils ressentent aujourd’hui le besoin de redonner à leurs concitoyens comme un juste retour des choses.

Publicité
Publicité
Publicité

Une idée leur a traversé l’esprit : mettre en place un système de tables ouvertes. Pour ces deux entrepreneurs dans l’âme, passer de l’idée à la réalisation fut un jeu d’enfants et leurs missions respectives furent rapidement définies. A l’heure où le soleil se couche, il revient à Mohareb d’accueillir chaleureusement les jeûneurs dans la ville de Garda’a, tandis que son frère se charge de recevoir fraternellement leurs familles à Louxor.

Interviewé par la chaîne saoudienne Al Arabiya, Mohareb Ramzi Ajaybi a fait preuve d’une humilité qui l’honore, expliquant qu’il se faisait un devoir de tendre la main à son prochain musulman et une joie de préparer des iftars conviviaux pour ceux qui n’ont rien. « C’est ma façon de contribuer au mois béni », a-t-il souligné avec émotion, en précisant qu’il observait lui aussi le jeûne du Ramadan et qu’il appréciait particulièrement de le rompre en famille. Une grande famille, élargie à ses employés et aux personnes déshéritées qui prennent place, chaque soir, autour des tables ouvertes.

La formidable initiative de cet Egyptien copte a été unanimement saluée sur les réseaux sociaux, les internautes égyptiens louant sa bonté d’âme et la coexistence harmonieuse qu’il prône, en paroles et en actes.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan, interrogé par Jean-Jacques Bourdin

Des personnalités demandent l’annulation de la saison France-Israël