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Echanges houleux entre l’ex-ambassadeur français en Syrie et des opposants syriens (vidéo)

Alors que la guerre fait rage sur le terrain, dans les coulisses du cauchemar syrien, sur lequel plane le soupçon du recours aux armes chimiques, soupçon qui reste à être formellement prouvé, on s’active, on parlemente, et même on se dispute au sujet de l'organisation d'une conférence de paix, dite Genève 2, actuellement privilégiée par la communauté internationale.

La tractation houleuse se passe dans le Hall d’un grand hôtel d’Istanbul, où s’est réunie l’opposition syrienne depuis jeudi dernier, confrontant l’ancien ambassadeur de France en Syrie, Eric Chevallier, et nouvel ambassadeur de l’opposition off-shore aux opposants pro-Qatar. La pomme de discorde ayant pour toile de fond la préparation de cette conférence de Genève, qui est loin de faire l'unanimité dans les rangs de la coalition syrienne, et s'est cristallisée sur le nombre de représentants de cette même coalition. 

En effet, contrairement aux exigences de l'ambassadeur français qui attendait 22 membres de l'opposition syrienne, seulement 8 étaient présents à l'appel. La tension est montée d'un cran entre les deux parties, l'ambassadeur trahissant son agacement tout en étant tancé par ses interlocuteurs. Il est à noter que la France voudrait la participation notamment du Général Salim Idriss, chef d'état major de l'Armée Syrienne Libre (ASL).

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Si l'opposition syrienne ne s'est toujours pas prononcée quant à sa participation à cette conférence de paix, le régime de Damas, soutenu par les Russes, a fait savoir sa «décision de principe» d’y prendre part.

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