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Deux jeunes palestiniens passés à tabac par des juifs extrémistes à Jérusalem

Pendant que les criminels de guerre qui sont aux commandes d’Israël parachèvent la destruction massive de Gaza, Jérusalem est la proie de juifs fanatiques, assoiffés de vengeance, qui multiplient les harcèlements et les agressions de Palestiniens, semant l’effroi dans des esprits traumatisés par l’horrible assassinat de Mohamed Abu Khdeir, cet adolescent de 16 ans enlevé le 2 juillet dans le quartier de Shoafat de Jérusalem-Est, avant d’être roué de coups et brûlé vif.

Vendredi soir, deux jeunes palestiniens de 20 ans, natifs de Beit Khanina, ont eu le malheur, après l’Iftar, de croiser la route d’une meute d’ultra-sionistes déchaînée et déterminée à nuire, qui a foncé droit sur eux en réalisant qu’ils étaient arabes, les encerclant, puis les passant à tabac jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance, le drame étant évité de justesse. Laissés pour morts sur le trottoir, les deux jeunes gens, grièvement blessés, ont été transférés à l'hôpital universitaire Hadassah Ein Karem, à Jérusalem. 

"Un homme s’est approché de moi en me demandant une cigarette", a déclaré Mahfouz à Haaretz, le visage défiguré par de profondes ecchymoses. "Je lui ai dit que je n’en avais pas, et en comprenant que je suis arabe, il a appelé ses copains, plus d’une douzaine, tous armés de bâtons, de battes de base-ball et de barres de fer, et ils nous ont alors tabassés violemment, nous frappant sur la tête à plusieurs reprises et avec une rage effrayante", a-t-il poursuivi.

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Les jeunes garçons, gisant à terre, ne doivent la vie sauve qu’à l’intervention des passants qui se sont précipités vers eux pour les évacuer vers la proche clinique de Beit Khanina, où ils ont reçu les premiers soins, avant d’être hospitalisés d'urgence à Jérusalem. Appelée à la rescousse, la police israélienne a, quant à elle, brillé par sa non-assistance à personne en danger, ne daignant même pas appeler une ambulance, alors que l’état des deux victimes empirait, sous ses yeux, de minute en minute.

Sans grande surprise, la version officielle a contredit le récit des faits livré par les deux jeunes gens, dédouanant la police de toute faute professionnelle. A croire que laisser agoniser deux palestiniens sauvagement agressés par des juifs extrémistes est dans l’ordre des choses, voire même contribue à l’effort de guerre…

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