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Des gardiens de prison canadiens punis pour avoir autorisé la prière collective du vendredi

Sanctionnés pour avoir eu la faiblesse de s’émouvoir du traitement inique réservé aux détenus musulmans, et blâmés pour une magnanimité qui a autorisé huit fidèles à communier ensemble lors de la prière du vendredi ! Tel est le prix à payer pour plus de huit agents d’un centre de détention de l’immigration de Toronto, dont la grandeur d’âme a subi le cruel désenchantement de la disgrâce administrative.

L’islam n’est pas en odeur de sainteté même au fin fond d’une prison canadienne, où les prisonniers sont séparés les uns des autres, sauf les jeudis et dimanches, quand la mansuétude chrétienne de l’administration pénitentiaire fait abstraction du règlement en vigueur, en permettant la tenue d’offices religieux catholiques dans la chapelle attenante au centre.

Un agent a été suspendu, ses collègues ont reçu une lettre disciplinaire, mais tous ont été menacés d’être congédiés s’ils se laissaient aller de nouveau à une bienveillance hautement répréhensible…

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Khaled Mouammar, président national de la Fédération canado-arabe, n’a pas eu de mots assez forts pour condamner une punition de l’arbitraire, qui a claqué comme une « gifle pour l’Islam ».

Des travailleurs du centre aux membres de la communauté musulmane, tous s’insurgent contre une discrimination flagrante, tandis que l’Agence des services frontaliers du Canada campe sur ses positions, en feignant la générosité affectée, puisque les musulmans incarcérés disposent de tapis de prière pour se recueillir dans l’immense solitude de leur réclusion…

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