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Confinement et distanciation pour le mois du ramadan

Un coup de canon a retenti à Sarajevo pour marquer le début du ramadan, le mois de jeûne et de prière pour les musulmans du monde entier qui se déroule dans le contexte délicat de la crise sanitaire.Les fidèles vont devoir rompre le jeûne et prier sans pouvoir se rassembler ou aller à la mosquée. A La Mecque, la Kaaba, lieu saint de l’Islam, est vide. En Malaisie également, les mesures de restriction sont maintenues pour le mois du ramadan. Distanciation sociale obligatoire lors de la prière ou avant d’aller faire ses courses. “Nous n’avons pas le choix, il faut garder ses distances, c’est très difficile mais c’est comme ça, il faut faire avec”, dit cette femme.

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3 commentaires

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  1. En Indonésie et au Pakistan, on a bien compris.
    Cette histoire a commencé bien avant le covid 19, ça ne s’arête jamais.
    L’Amérique des Bush avait dit sécurité, actuellement, la chine dit santé et demain l”Europe dira autre chose, et à chaque fois les émirs et les généraux arabes applaudissent.
    Il faut toujours commencer par la fin,
    Ce que les puissances non musulmanes et leur valets émirs et généraux arabes doivent comprendre,
    Meme si toute l’humanité sorte de l’Islam, cela ne changerait rien à l’équation et même dans ce cas extrême, l’ordre mondial échouera.

  2. J’ai envie de pleurer quand je vois ces images. La prière islamique est si belle. Et le Ramadan est un grand moment, même pour ceux qui ne peuvent plus le suivre à la lettre. Comme l’a rappelé si intelligemment le Dr Al’Ajami dans son texte “Pratique et spiritualité” que vous publiez aujourd’hui, on ne peut séparer l’une et l’autre. Mais nous voyons en ces temps de pandémie que la pratique peut être changée quand il le faut, si elle est soutenue par la spiritualité. L’essentiel est que la spiritualité et la pratique puissent s’appuyer l’une sur l’autre, en admettant les changements. Les époques, les événements, les cultures, les origines des fidèles (et le fait qu’ils se trouvent ou non dans un milieu, dans une famille de même foi) peuvent faire évoluer les pratiques, provisoirement ou sur une plus longue durée. L’islam accepte cette souplesse, je crois, comme il considère que l’univers dans son entier et dans toutes ses parties peut être sa mosquée. La mort symbolique que représente cette épidémie pour la pratique ne peut que conduire l’esprit qui reste vivant à une résurrection dont nous ignorons la forme, plus lumineuse.

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