Mentir sur la marchandise, plus le marché est florissant et gigantesque, serait-il une pratique courante d’arrières-cuisines âpres au gain, mais peu à cheval sur l’éthique ?
Après les fortes présomptions de présence porcine dans les plats cuisinés à la mode Halal (cf : Herta), le parfum du produit frelaté entoure le cultissime soda américain, le Coca Cola, suspecté de contenir de l’alcool.
Relatée par l’Express, cette révélation est de la dynamite, à l’image de l’onde de choc qu’elle a déjà créée sur la terre qui a vu éclore, en 1886, un breuvage énergisant unique, minutieusement concocté dans son officine par le chimiste John Pemberton, qui allait être apprécié avec une immense délectation par les papilles du monde entier, et pour longtemps.
Sa recette était pourtant jalousement gardée depuis plus d’un siècle, tel un secret d’Etat, quand une première étude réalisée par Mark Pendergrast en 1993 dévoilait l’impensable : l’élixir le plus prisé aux quatre coins du globe était alcoolisé.
Les dénégations de la firme US, qui criait alors à la machination, clamant maladroitement à l’adresse de ses consommateurs musulmans que la prodigieuse mixture était “halal”, n’y ont rien fait, et seront encore plus impuissantes aujourd’hui face à une suspicion persistante et relayée par le site Américain ThisAmericanLife.org, ainsi que par l’institution anglaise, le très sérieux Daily Mail.
L’impact de la nouvelle fut particulièrement retentissant dans la galaxie arabo-musulmane des années 90, où les ventes de Coca Cola s’effondrèrent sous le choc d’une vérité coup de massue. Une chute libre qui guette à nouveau le nectar préféré de toute une génération, depuis que le pot aux roses sur les mystères de sa fabrication ne relève plus de “l’hérésie”, telle qu’elle fut dénoncée par des dirigeants et investisseurs au trente-sixième dessous.
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