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Christian Estrosi, maire de Nice, en pleine tempête au sujet du carré musulman de sa ville

Une forte bourrasque souffle sur la cité niçoise et sur le maire Umpiste Christian Estrosi, au sujet du carré musulman du cimetière de l’Est et de certaines concessions arrivées à échéance, obligeant hier l’édile à tonner qu’il « va déposer plainte pour diffamation », lors d’une conférence de presse rondement menée.

Dans le collimateur du proche lieutenant de Nicolas Sarkozy, le conseiller d’opposition socialiste Abderrazak Fetnan, dont le nom n’a pas été cité, mais qui était dans tous les esprits, surtout quand le maire très remonté a fustigé un document signé du collectif «  Touchez pas à nos tombes », dénonçant les allégations qui y étaient proférées à son encontre : « le projet inqualifiable de la mairie de Nice d’exhumer les corps des Niçois de confession musulmane, sans aucune concertation, ni information préalable » stipulait le texte.

Niant en bloc ces accusations, Christian Estrosi se fait procédurier pour contrattaquer, infligeant aux semeurs de trouble présumés une volée de bois vert : « une polémique inacceptable » et « une opération politicienne d’un élu d’opposition qui est allé agiter un certain nombre de familles en leur disant : “Attention, on est en train d’exhumer votre défunt !” » s’est défendu le premier magistrat de Nice, ajoutant « Je n’accepte pas qu’on essaie de semer le trouble dans quelque communauté que ce soit et notamment au sein de la communauté musulmane ».

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A ce pic de la tempête médiatique, la mairie et le Conseil Régional du Culte Musulman ont tenté de faire régner le calme, en indiquant que « la Ville a pris la décision, en concertation avec le CRCM et à la demande des familles, de réaliser un ossuaire », tout en invitant les administrés musulmans concernés à « venir s’informer aux permanences du CRCM qui se tiennent les samedis et dimanches matins au 143 boulevard de l’Ariane ».

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