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BHL prétend être le messager de la rébellion libyenne auprès d’Israël…

Hors de la surmédiatisation, point de salut pour BHL ! Après avoir pris le train des révolutions arabes en marche, et avoir piteusement agité le chiffon rouge de l’islamisme face à un tourbillon insurrectionnel démocratique, notre Narcisse de la philosophie est passé alertement de la place Tahrir à la Libye, où il allait donner la pleine mesure de sa faculté à jouer les porte-parole que personne n’a appelé à la rescousse !

Obsédé par son propre reflet dans le miroir de l’Histoire, BHL, dont on ne sait plus s’il est écrivain, magnat des affaires, ministre des Affaires étrangères ou ambassadeur d’Israël – certainement les 4 à la fois avec plus ou moins de talent ! – a déclaré avoir transmis un message du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une rencontre jeudi à Jérusalem.

Légère ombre au tableau, Abdul Hafiz Ghoga, vice-président du CNT, réfute totalement les faits, assurant catégoriquement que la rébellion n’a jamais confié pareille mission à l’écrivain français à l’adresse de Netanyahu : “Nous ne lui avons envoyé aucun message“, a-t-il rétorqué fermement.

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Qu’à cela ne tienne, ce léger couac n’a nullement embarrassé notre pseudo diplomate en croisade, empressé de marquer de son empreinte une médiation fictive : “J’ai communiqué au Premier ministre un message verbal de ce Conseil, dont le point essentiel est que le futur régime libyen sera un régime modéré et anti-terroriste, qui aura le souci de la justice pour les Palestiniens et de la sécurité pour Israël” a indiqué BHL, droit dans ses bottes.

Du côté israélien, le porte-parole du Premier ministre israélien a confirmé à l’AFP que ce dernier avait reçu BHL dans la matinée, alors qu’un communiqué officiel soulignait combien le gouvernement israélien avait apprécié “la décision du président et du gouvernement français d’intervenir contre la Libye” , ajoutant “Kadhafi a un lourd passé de soutien au terrorisme international et de recours à la terreur contre son peuple. Il n’a jamais été un ami d’Israël ou du peuple juif et Israël ne regrettera certainement pas de le voir disparaître de la scène“.

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