Loin d’être un voeu pieux, le souhait formé par les figures de l’islam Outre-Rhin, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, que l’Adhan puisse un jour résonner avec la même puissance que les cloches des églises, a été exaucé à Cologne, le 14 octobre dernier.
Avec l’assentiment plein et entier de Henriette Reker, la première magistrate de la cité, éprise de tolérance, qui recèle en son sein une merveille de l’art gothique, la majestueuse cathédrale de Köln, et pour la plus grande joie de Abdurrahman Atasoy, le secrétaire général de l’Union turco-islamique pour les affaires religieuses (DITIB), l’appel à la prière a retenti entre 12h et 15h, pendant cinq minutes mémorables.
A travers des haut-parleurs installés sur le parvis des 35 mosquées que compte la quatrième plus grande ville d’Allemagne, les modulations nuancées de l’Adhan se sont élevées dans le ciel, lors d’une Salat al-Jumu’a chargée d’émotion. (voir vidéo ci-dessous)
« Il s’agit d’une étape importante dans la perception des communautés religieuses musulmanes comme faisant partie intégrante de la société », s’est félicité Abdurrahman Atasoy, ajoutant : « Le fait que les musulmans aient été acceptés avec leurs mosquées représentatives comme partie visible et avec l’appel à la prière comme partie audible de la société est le message central de ce long processus ».
Grande bâtisseuse de ponts au-dessus du Rhin que sa célèbre ville enjambe, l’édile Henriette Reker, confortée dans le bien-fondé de son initiative en faveur de la célébration de la diversité, a décidé de pérenniser l’opération. Il y aura d’autres 14 octobre tout au long de l’année, car « c’est un signe de respect envers nos administrés musulmans », souligne-t-elle.
Ainsi, chaque vendredi, jour de grande prière collective, l’Adhan trouvera un large écho à Cologne, faisant vibrer bien des coeurs pendant cinq petites minutes d’une rare intensité.
Quand l’Adhan a appelé les fidèles à la prière devant la Grande Mosquée de Cologne
Du temps du prophète, des gens proposaient , pour appeler à la prière, la cloche comme les chrétiens, d’autres la voix humaine.
Le prophète (sws) avait décidé pour la voix humaine.
Par definition, Adhan veut dire voix humaine.
Adhan est une chose , amplification de l’Adhan est une autre chose.
Mais j’espère, pas à 5 heures du matin, comme au Maghreb. Et là, quand on dort près d’une mosquée, je peux affirmer qu’on dort très mal. Et que la vie privée n’est plus respectée.
@ Leroy, si donc l’adhan à cinq heures du mat t’incommode, outre le fait que ce soit pas si fréquent, sauf contexte de fuseaux horraires, prends-en l’habitude, au bout d’un certain temps, tu ne sera plus troublé dans ton sommeil, au contraire. Même chose que le chant du coq, sauf si tu fais partie de ces Franchouillards à qui tout déplaît, ceux qui ont pétitionner contre le chant du coq après avoir acheté une résidence secondaire, voire ceux qui ont pétitionné contre les cloches des églises. Je me demandes si certains n’ont pas pétitionné contre les enfants qui ont le don de pleurer la nuit de temps en temps, ouais, ce serait bien un monde de vieux, où la vie s’efface sans aucun bruit.
Croissant de lune.
Oh Croissant, ça a lieu chaque nuit.
Et alors que jadis il y avait un crieur qui faisait l’effort de monter jusqu’en haut du minaret pour appeler à la prière, ce qui explique qu’en ville il y ait une mosquée à peu près tous les 500 mètres de façon à ce que l’appel puisse être entendu, à notre époque moderne et ses moyens techniques, le crieur se contente de brancher un ampli mis à fond pour alimenter 4 haut-parleurs dirigés vers les 4 directions, de façon à ce que croyants et indifférents soient bien réveillés.
Je suis de la campagne, je préfère le chant du coq, Croissant. Et j’aime aussi le respect de la vie privée.