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Alison Arngrim, l’ex-héroïne de la « Petite maison dans la prairie », démystifie la propagande nationaliste de Robert Ménard

A Béziers, la récente évocation élogieuse de la série américaine culte « La Petite maison dans la prairie » par Robert Ménard, le maire frontiste de la division bitteroise et de la bouc émissarisation de l’islam, relevait davantage de la séquence nostalgie fiévreuse que de la douce séquence des souvenirs heureux…

En effet, l’idéalisation outrancière de ce feuilleton de légende et de ses valeurs familiales par un édile qui fait feu de tout bois pour exacerber la préférence nationale s’inscrivait dans le cadre de son odieuse campagne de diabolisation des réfugiés, comparés à des « hordes de barbares envahissant la France » à travers ce titre choc mis en exergue sur son journal municipal, ce torchon de propagande : « Ils arrivent ». Robert Ménard, à l’instar de sa présidente Marine Le Pen, se gardant bien de mettre en lumière la réalité du terrain qui est tout autre et si peu reluisante pour la patrie des droits de l’Homme : les réfugiés font de drôles d’envahisseurs qui ne veulent pas venir en France…

Cette glorification excessive de la « Petite maison dans la prairie » à des fins bassement électoralistes n’a pas été du goût de l’une de ses héroïnes, la comédienne Alison Arngrim, 53 ans, alias Nellie Olson, la fille des commerçants et petite peste aux boucles blondes de Walnut Grove, qui a fait une mise au point à l’adresse de Ménard des plus jubilatoires.

Depuis l’autre côté de l’Atlantique, voici la séquence démystification de l’image embellie à dessein de la famille Ingalls :

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« La femme soumise, les bons petits plats, les enfants parfaits… Cela m'a beaucoup fait rire! Mais je n'étais pas vraiment surprise. Comme Robert Ménard, beaucoup de politiciens aux Etats-Unis aimeraient revenir à l'époque de "La petite maison dans la prairie" et retrouver les valeurs prônées par la série (…). Il faut bien garder à l'esprit que tout le monde aime La petite maison dans la prairie. Droite, gauche, extrême droite, extrême gauche, Républicains, Démocrates, libéraux… Chacun y trouve son compte, hommes politiques comme anonymes. En même temps, qui s'opposerait à ce genre de valeurs?», s’est exclamé Alison Arngrim dans un entretien à l’Express.

Et de poursuivre à l’attention du maire d’extrême droite bien de chez nous qui, lui, fait injure à la devise républicaine : « Il oublie de nombreuses choses. La petite maison dans la prairie prône également le vivre ensemble, l'égalité, la tolérance, l'acceptation de l'autre peu importe son origine ou sa religion », insiste-t-elle, en opposant un cinglant démenti à Robert Ménard en guise de conclusion : elle, l’Américaine, a une « très bonne image » des familles françaises à qui le premier magistrat de Béziers, ce donneur de leçons méprisant et fielleux, reproche le manque d'attachement aux valeurs.

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