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Abdelfattah Mourou, vice-président d’Ennahdha, reproche le peu d’égard de son parti envers lui

Il y a des silences qui ne trompent pas et des persiflages qui en disent plus long que tous les discours, les dissensions se font jour au sein d’Ennahdha depuis l’assassinat de Chokri Belaïd, alors qu’Hamadi Jebali, favorable à la dissolution de son gouvernement, tire à hue, et Rached Ghannouchi, qui y est fermement opposé, à dia…

Dans ce climat sous haute tension, la critique sarcastique émise, samedi, par Abdelfattah Mourou, vice-président d’Ennahdha, sur la chaîne Hannibal TV, à l’égard de ses pairs du parti qui ont fait bien peu cas de sa personne après sa récente agression, ne lui témoignant aucune marque de solidarité et encore moins de compassion, tend à confirmer que l’unité de façade se fissure inéluctablement.

Choisissant l’ironie pour rendre ses griefs plus perceptibles, Abdelfattah Mourou, qui avait déjà subi, en août dernier, l’intolérance violente d’un salafiste radical, manifestement déterminé à faire mentir la thématique éclairée de la conférence de Kairouan "Tolérance en islam", a déclaré : "Peut être se sont-ils dit que je me suis habitué aux agressions, ou alors que, par effet multiplicateur, ils n'étaient pas obligés de m'appeler pour cette deuxième agression". 

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Le co-fondateur d’Ennahdha a tenu à préciser que le Président de la République, Moncef Marzouki, ainsi que de nombreux membres de l’opposition ont en revanche eu la délicatesse de prendre de ses nouvelles, afin de l’assurer de leur soutien et sympathie.

Conscient d’être devenu indésirable pour certains caciques d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou assure que rien, ni aucune querelle intestine, même la plus véhémente, ne l’empêchera de mener à bien sa tâche et de faire entendre sa voix.

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