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Le IIIème Forum Français de la Finance Islamique fera date

Au-delà des tumultes identitaires du moment, qui creusent d’inconséquentes fractures préjudiciables à tous, la finance islamique continue, contre vents et marées, de tracer son sillon dans le paysage économique français, sous l’égide de la Chambre de Commerce Franco-Arabe, présidée depuis juin 2008 par l’ancien ministre des Affaires Etrangères Hervé de Charette.

Depuis la naissance en 2007 du Forum Français de la Finance Islamique, dont le père fondateur n’est autre que Jean-Paul Laramée, Directeur Général de Secure Finance et intervenant d’OummaTV, les vertus de ce modèle de financement, héritage des préceptes coraniques, ont fait une percée notable dans le microcosme politico-économique national, suscitant l’intérêt accru de ses principales forces vives.

A l’heure du multiculturalisme qui bouscule les schémas de pensée européens traditionnels, et au moment où les états du Golfe, véritables pays de cocagne, sont en proie à une crise qui interpelle, nul doute que la troisième édition du Forum Français de la Finance Islamique qui se tiendra à Paris, le 9 décembre, aura un retentissement particulier.

Sur sa rampe de lancement, la finance Shariah compatible représente une manne providentielle pour la France, susceptible de créer des synergies avec la finance conventionnelle des plus porteuses, dont Paris pourrait devenir une place forte, ainsi que l’appelle de ses vœux son premier ambassadeur, M. de Charette.

Ainsi, trois événements majeurs rythmeront cette rencontre de très haute tenue qui, sous les auspices de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, scellera officiellement les grands partenariats établis avec le monde musulman :

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  •  La participation hautement symbolique du Dr Ahmad Mohamed Ali Al Madani, président de la Banque Islamique de Développement (BID), équivalent de la Banque Mondiale, lequel aura les honneurs de l’Elysée ;
  •  L’annonce de la création de l’Institut Français de la Finance Islamique, dont la vocation essentielle sera de promouvoir et d’accompagner l’essor de la finance islamique en France et dans le monde, en mobilisant son potentiel financier en faveur des PME et des collectivités territoriales ;
  •  Enfin, la signature de deux accords avec la BID, l’un entérinant les liens durables avec son interlocuteur privilégié, l’Institut Français de la Finance Islamique, l’autre relevant d’un aspect plus technique.

    Selon Jean-Paul Laramée, la France doit pour une large part au pragmatisme du fait juridique la collaboration avec la Banque Islamique de Développement : « la BID a choisi d’investir en France à travers l’Institut Français de la Finance Islamique, car la souplesse du droit français est de nature à favoriser les synergies en la matière, contrairement au droit anglais plus contraignant » a-t-il déclaré en conférence de presse.

    Si le temps est venu de bâtir des passerelles entre l’Occident et le monde arabo-musulman à la faveur d’un système financier aux influences grecques, qui a traversé 14 siècles, l’irruption de la finance islamique sur le devant de la scène publique survient néanmoins au paroxysme d’un climat anxiogène, où la peur de l’altérité nuit gravement à la cohésion sociale.

    Une réalité qui n’entame pas l’enthousiasme et la détermination d’Hervé de Charette, lequel se dit prêt à « prendre la tête du débat sur la question », mû par un seul objectif : ” promouvoir les bienfaits de la finance islamique “.

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