in

Zari, la nouvelle marionnette de la version afghane de Sesame street, prône “l’autonomisation” des filles

Sous ses hijabs traditionnels, chatoyants et féministes en diable, la présence espiègle et rafraîchissante de Zari, la  nouvelle amie des petits Afghans, dans la série américaine à succès «  Sesame Street » dont l’adaptation fait florès en Afghanistan, a créé jeudi l’événement, lorsque son visage a été dévoilé sur Twitter.

Pour sa première apparition publique, Zari a réussi le tour de force de voler la vedette aux personnages clés de la saison cinq de « Baghch-e-Simsim », la version afghane du spectacle télévisuel venu d’Amérique, comptant déjà de nombreux fans et groupies parmi les tout-petits dont elle promet de peupler les nuits de rêves merveilleux.

La meilleure amie des enfants afghans se veut être aussi et surtout leur meilleure pédagogue, à même de leur transmettre les valeurs essentielles que sont le respect mutuel et l’égalité entre filles et garçons, tout en ayant inscrit à son projet éducatif, stimulant et amusant, quatre points cruciaux: « l’autonomisation des filles, l’identité nationale, la santé physique, et le bien-être social et émotionnel ».  Tout un programme !

Publicité
Publicité
Publicité

"Sesame Street a fait plus pour éduquer et divertir que bien d’autres programmes destinés aux enfants en Afghanistan", a déclaré Saad Mohseni, le président du groupe MOBY, qui diffuse de nombreuses émissions de télévision pour enfants. "Nous sommes particulièrement heureux de l’arrivée de Zari dans Baghch-e-Simsim, car sa venue reflète l'engagement de la série pour le pays et l'impact positif suscité ici par l'émission."

Malicieuse, vive et très attachante, la marionnette Zari s'apprête à débarquer dans les foyers afghans, se faisant fort d’enchanter les petits, filles comme garçons, et de les éveiller à de nouveaux horizons de manière intelligente et ludique.

  

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Accusé de complicité avec les radicaux, R. Liogier répond à Fourest (vidéo)

L’artiste Mohamed Abusal imagine “un métro à Gaza” (vidéo)