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Devant ses pairs de la Chambre des communes, Joël Ligthbound, le député de Louis-Hébert, le comté où est implanté le Centre culturel islamique de Québec lourdement endeuillé depuis dimanche, a livré mercredi un discours poignant, au cours duquel l’hommage rendu aux six victimes musulmanes abattues par un monstre de sang froid, le terroriste Alexandre Bissonnette – un militant d’extrême droite de 27 ans, acquis, entre autres, à la cause de Marine Le Pen – a précédé une demande de pardon à la forte résonance.
Après avoir salué la mémoire des six hommes assassinés « froidement et lâchement » dont il a égrené les noms avec émotion « Khaled Belkacemi, Azzeddine Soufiane, Aboubaker Thabti, Abdelkrim Hassane, Mamadou Tanou Barry et Ibrahima Barry », en rappelant qu’ils étaient des « pères, des maris, des frères et des fils, des hommes droits, des hommes bons », le parlementaire libéral a ensuite présenté ses excuses pour « ne pas en avoir fait assez » contre les discours de haine, pour avoir observé silencieusement « leur ostracisation et leur stigmatisation ».
Son « Salam Aleikoum », sincère et touchant, lancé en guise de conclusion a déclenché une ovation générale qui a transcendé tous les habituels clivages politiques. Se disant « très touché » par les propos de son collègue, le député conservateur Gérard Deltell, le voisin de circonscription de Joël Lightbound, a insisté sur le fait que « chacun d’entre nous » devait réfléchir pour améliorer les relations entre les communautés.
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