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Un bon présage : la Grande Mosquée de La Mecque ouvre à pleine capacité

Des milliers de pèlerins se recueillant côte à côte, presque épaule contre épaule, et avec une ferveur renouvelée autour de la Kaaba, drapée de sa soyeuse étoffe noire, la Kiswa, sans qu’aucune règle de distanciation ne les contraigne à s’éloigner les uns des autres, la scène saisissante se déroule sur la vaste esplanade de la Grande Mosquée de La Mecque.

Une scène aussi frappante que bouleversante, à laquelle les millions de musulmans, disséminés à la surface du globe, n’étaient plus guère habitués depuis qu’un insaisissable virus s’était propagé jusqu’en Terre sainte, n’épargnant aucune de ses enceintes inviolables.

Alors que la Omra bat de nouveau son plein et que La Mecque, trop longtemps désertée, voit de longues processions de fidèles se reformer et serpenter à travers ses hauts lieux les plus sacrés, l’espoir renaît dans les cœurs emplis de dévotion, plus de dix-huit mois après avoir été brisé par l’irruption brutale d’un mal inconnu.

« La Grande Mosquée se prépare aujourd’hui pour la prière de l’aube, à pleine capacité et sans distanciation » , s’est réjoui, dimanche dernier, l’un des éminents responsables des Affaires religieuses, cité par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA), tandis que des employés s’affairaient à retirer les marquages au sol, à l’intérieur et à l’extérieur du premier lieu saint de l’islam. Ce qui, aux yeux de tous, était de bon augure.

« C’est une excellente nouvelle ! », s’est exclamé Naushad Mohammed, un citoyen britannique heureux de vivre en Arabie saoudite, avec un enthousiasme très communicatif. « Le royaume a fait un travail formidable, impressionnant, tout au long de la pandémie. Il a pris soin de la population, qu’il s’agisse de résidents étrangers ou de ses propres citoyens. Nous avons tous reçu des soins médicaux de qualité et des vaccins gratuits. Nous avons vraiment de la chance d’avoir été ici pendant la pandémie. Je suis ravi que nous puissions tourner la page et j’espère sincèrement que le retour à la normale dans le monde entier sera pour bientôt », a-t-il appelé de ses vœux.

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Si la reprise de la Omra, la fin de la distanciation physique et des marquages au sol constituent d’heureux présages pour les milliers de pèlerins, tous dûment vaccinés, qui ont le privilège de fouler actuellement la Terre sainte, les autorités saoudiennes restent toutefois très vigilantes face à un virus qui n’est pas encore totalement vaincu, redoutablement sournois et protéiforme.

Plusieurs mesures de précaution sont par conséquent maintenues, telles que le port du masque, ou encore les contrôles de température et du degré d’immunité des fidèles à l’entrée des mosquées, notamment via l’application Tawakkalna.

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Un commentaire

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  1. Les années 80, le pèlerinage coûtait 3 , au plus 4 fois le salaire moyen.
    En 2021, le pèlerinage coûte pas moins de 20 fois le salaire moyen.

    Bien sur on dira que le pèlerinage est une obligation pour les gens qui ont les moyens, cela s’appelle :

    Mot juste destiné à annuler.

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