Malgré les aides algériennes qui atteignent (jusqu’à présent) 450 millions de dollars, la Tunisie n’a pas réussi à contrecarrer ses problèmes d’ordre économique. Actuellement, les ménages tunisiens vivent avec la crainte de ne plus avoir la possibilité de se procurer des produits de première nécessité tels que le sucre, l’huile, la farine et le café, tous des produits importés.
⛔️ مقطع متداول من تونس، و يظهر تهافت الناس على شراء أكياس السكر في أحد المحلات التجارية ، في ظل الخصاص الكبير الذي تعيشه البلاد في بعض المواد الغذائية الأساسية مثل السكر و الدقيق و الأرز و الحليب و غيرها pic.twitter.com/ZgmWaDCckq
— ⛔️ محمد واموسي (@ouamoussi) September 26, 2022
Les commerces et grandes surfaces dans le pays ont affiché des notes à l’intention de leurs clients pour limiter les quantités de vente de certains produits devenus soumis au rationnement. Ces rations sont limitées à un paquet ou deux pour le lait, le café, le beurre et d’autres produits de base.
Ces pénuries des produits de base affectent également le travail des usines et d’autres produits qui nécessitent dans leur fabrication l’un des composants. Les plus touchées sont celles qui dépendent largement du sucre, comme les boissons gazeuses, jus, friandises, chocolat, et biscuits.
Les pâtisseries, et vendeurs de gâteaux traditionnels comme les « makroud », ont dû baisser le rideau en raison de la rareté du sucre et de l’impossibilité d’en faire des stocks. Les ateliers de fabrications et commerçants ont dénoncé les saisies des services de contrôle qui les privent de constituer des stocks de sucre.
Faut faire revenir l’argent détournée par Ben Ali et sa famille !