La complicité des géants de la Silicon Valley dans la répression des voix pro-palestiniennes prend une ampleur systémique que révèle une enquête du Chris Hedges Report. De Meta à Microsoft en passant par Apple, une mécanique implacable de censure s’est mise en place, orchestrant la suppression méthodique des contenus dénonçant le génocide à Gaza, pendant que les algorithmes propulsent la propagande israélienne.
Plus troublant encore, ces mastodontes du numérique ne se contentent pas d’étouffer le débat : leurs technologies, de l’intelligence artificielle au cloud computing, servent désormais d’infrastructure à la machine de guerre israélienne. Le projet Nimbus de Google et les services Azure de Microsoft alimentent notamment les systèmes de surveillance massive et de ciblage militaire déployés contre les Palestiniens.
Quant aux employés qui osent dénoncer cette dérive, ils en paient le prix fort. Les cas de Tariq chez Apple, Saima chez Meta ou des ingénieurs de Microsoft l’attestent : la moindre expression de solidarité avec la Palestine vaut mise au placard ou licenciement sec. Une chasse aux sorcières qui révèle, s’il en était besoin, combien la prétendue neutralité technologique masque une complicité active dans l’oppression. La Silicon Valley, temple autoproclamé de l’innovation émancipatrice, apparaît désormais comme l’un des plus zélés servants de la répression.
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