Les trois suspects se sont présentés d’eux-mêmes vendredi et samedi au commissariat et ont parlé de violences réciproques et de provocation de la part de celui qui se dit victime. Une information judiciaire a été ouverte.
(…)
Pas un « guet-apens », selon le procureur
Il n’est « nullement établi qu’aurait été expressément reproché à une personne de confession musulmane de célébrer la fête chrétienne de Noël », a spécifié le procureur. « Le déchaînement verbal puis le rendez-vous fixé semblent davantage relever d’une question d’ego, le plaignant estimant que son contact, moins âgé que lui, lui avait manqué de respect, et non pas d’une volonté d’imposer à autrui des convictions religieuses », a encore souligné le magistrat.
« Il ne peut être affirmé que la qualité de fils de policier serait à l’origine des violences ou en aurait été un élément déterminant », a-t-il précisé. « Il est en outre acquis que le plaignant s’est délibérément présenté au rendez-vous pour régler ses problèmes comme un homme. Il n’est donc pas permis d’affirmer qu’il serait tombé dans un guet-apens », a-t-il souligné.
Lire l’intégralité de l’article dans Le Parisien
Chargement…