La basilique Saint-Pierre a vibré d’émotion lors des funérailles du Cardinal Miguel Ángel Ayuso, disparu le 25 novembre dernier. Devant une assemblée recueillie, le doyen du Collège des cardinaux, Giovanni Battista Re, a célébré la messe des obsèques de celui qui incarnait le renouveau du dialogue entre chrétiens et musulmans.
À 72 ans, ce fin diplomate du Vatican laisse un vide considérable. En première ligne depuis sa nomination comme cardinal en 2019, il avait tissé des liens inédits avec le monde islamique, notamment lors des visites papales historiques au Bahreïn, au Maroc et aux Émirats arabes unis. Son action a permis de bâtir des ponts là où existaient parfois des murs.
Dans un geste chargé de symboles, le Pape François est venu saluer une dernière fois son fidèle collaborateur. La présence remarquée de plusieurs dignitaires musulmans aux obsèques souligne l’impact profond de son engagement. Son départ survient à un moment crucial où le dialogue interreligieux s’avère plus nécessaire que jamais face aux tensions internationales croissantes.
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