Le vieil adage « l’habit ne fait pas le moine » n’a non seulement pas pris une ride, mais pire encore, il se vérifie avec acuité sous les feux de l’actualité brûlante au Maroc, à travers la condamnation à 5 ans de prison ferme d’un redoutable prédateur sexuel qui avançait masqué sous l’apparence de l’homme de foi au-dessus de tout soupçon : Abdellah El Hamzaoui, une figure du salafisme marocain.
S’il ne faisait plus illusion depuis longtemps auprès de son épouse, laquelle, comme le rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia, a révélé sa face sombre en portant plainte contre lui, ce coordonnateur du Collectif de défense des détenus salafistes a désormais cessé de passer pour plus pur qu’il n’est aux yeux de ses coreligionnaires, après l’étalage de ses turpitudes sur la place publique, source d’un cruel désenchantement.
Accusé d’adultère et de viol sur mineure, ainsi que l’a précisé le site Bladi, Abdellah El Hamzaoui, avait été surpris par une brigade de la Gendarmerie royale en pleins ébats sexuels, non consentis, avec une jeune fille. Une proie de prédilection qui était sous son emprise, avant qu’il n’abuse d’elle, comme sa jeune victime l’a relaté aux enquêteurs.
Alors que le masque de la pureté sacralisée est tombé sous l’opprobre, le salafiste Abdellah El Hamzaoui, qui devra rendre des comptes devant Dieu, après avoir été puni par la justice des hommes, est éclaboussé par un nouveau scandale sordide et hautement répréhensible : il est en effet accusé par un proche d’avoir violé sa fille mineure. Une enquête a été diligentée.
Maroc : une figure du salafisme condamné à 5 ans de prison pour adultère et viol sur mineure
