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« Madame Harry Potter » rejoint le BDS

Touchée au vif par les protestations de milliers de lecteurs, Mme J.K. Rowling, auteure de la célèbre saga Harry Potter, a fait amende honorable quelques jours après un texte critiquant la campagne BDS.

J.K. Rowling avait dans un premier temps signé une lettre, en compagnie de quelques dizaines d’autres artistes qui s’opposaient au boycott d’Israël, avec le verbiage habituel pour noyer le poisson sur les agissements criminels de cet Etat. Le tout au nom d’une « culture » insaisissable. Cette lettre avait été publiée par le quotidien The Guardian.

Mal lui en a pris. Une tornade de tweets a déferlé dès le lendemain. Le quotidien israélien Yediot Ahronot en livre un échantillon : « Vous avez détruit notre enfance ! », « Comment pouvez-vous justifier l’oppression du peuple palestinien ? », « Je ne lirai plus jamais Harry Potter ! ».

Parallèlement, 343 universitaires britanniques signaient à leur tour, toujours dans le Guardian, un appel à boycotter les institutions académiques israéliennes, tant que ce pays foulera au pied les droits les plus élémentaires du peuple palestinien.

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Mme Rowling, consciente qu’elle avait commis pour le moins un faux-pas, a répondu par une série de tweets à la tonalité heureusement bien différente de sa première prise de position.

« La communauté palestinienne souffre d’une injustice et d’une brutalité inouïes. Je veux voir le gouvernement israélien rendre des comptes pour cette injustice et cette brutalité. Le boycott d’Israël sous différentes formes est quelque chose qui a son charme. Celui de satisfaire à l’impérieuse nécessité de faire quelque chose face à cette horrible souffrance humaine », a-t-elle notamment écrit.

Le revirement de Mme Rowling est-il sincère ? Laissons lui pour le moment le bénéfice du doute.

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