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Les juifs-arabes et la question de Palestine

Pour aborder la question des juifs-arabes en Israël, l’angle le plus connu et le mieux documenté est celui des discriminations. Initiée par les travaux de Shlomo Swirski, la « nouvelle sociologie » décrit les inégalités dans l’accès aux ressources, à l’éducation, à l’expression culturelle et le travestissement de l’histoire des juifs originaires des pays arabes.

Dans une série d’articles publiés à partir de la fin des années 1970 puis dans un livre paru en 1981, Swirski analysait l’ensemble des dispositifs qui rendaient possible la marginalisation des juifs orientaux tout en montrant comment les sciences sociales israéliennes participaient à cette mise à l’écart. Rejeté par l’Université, Swirski s’est alors engagé dans une activité sociale et pédagogique et a été l’un des fondateurs de l’école Kedma. Ses travaux ont depuis acquis un statut canonique qui dépasse la seule sociologie israélienne.

Auparavant, à la suite d’une série méconnue de révoltes de juifs originaires du monde arabe et musulman, le mouvement des Panthères noires israéliennes avait été pour beaucoup dans la mise au jour des présupposés racistes et de la discrimination qui visait ces immigrés et leurs enfants. De 1971 à 1977 les Panthères noires luttèrent pour l’égalité sociale et politique tout en affirmant, quoique de manière discontinue, le lien indissociable de cette lutte avec celle des Palestiniens.

Ce mouvement fut le premier à s’en prendre directement au mythe de la « sécurité prévalant sur toute chose » qui avait jusqu’alors fait taire toute sédition. Les Panthères noires israéliennes clamèrent haut et fort l’illégitimité d’un État reposant sur une aussi rigoureuse inégalité. Comme l’explique le poète, chercheur et cinéaste Sami Shalom Chetrit, elles sapèrent définitivement la vieille « sociologie de l’arriération » qui faisait reposer toute promesse d’amélioration sur la « modernisation » – argumentaire illustré par la recommandation d’une Golda Meïr : « Qu’ils cessent toutes ces fêtes de famille. Qu’ils apprennent à gérer leur budget de manière rationnelle. Qu’ils travaillent dur pour leurs droits. Ils devraient commencer par avoir des familles plus réduites. »

Ella Shohat cartographie d’un autre orientalisme

Quelques années après les premiers travaux de Swirski, Ella Shohat fut la première chercheuse elle-même d’origine orientale à travailler sur la question des « juifs-arabes ». Pas plus que lui elle n’a été acceptée par l’Université israélienne. Elle enseigne aujourd’hui à la City University of New York. Comme les « nouveaux sociologues », elle reconnaît sa dette envers les Panthères noires. De toutes les pistes tracées par ce mouvement, celle qu’elle a choisie consiste à redessiner la carte des identités, à réautoriser des hybridations « interdites » ; à nommer, avec les « juifs-arabes », une détermination étrangère et qui résiste au discours du « sauvetage » des juifs du monde arabo-musulman dans les années 1950-1960 et de la « restauration » de l’unité du peuple juif.

À la fin de son introduction à L’Orientalisme, Edward Said écrit : « En outre, et par une logique presque inévitable, je me suis trouvé en train d’écrire une histoire rattachée par un lien mystérieux et secret à l’antisémitisme occidental. Que l’antisémitisme et, comme je l’ai montré pour sa branche islamique, l’orientalisme se ressemblent très étroitement, c’est une vérité historique, culturelle et politique qu’il suffit de mentionner à un Palestinien arabe pour que l’ironie qu’elle implique soit parfaitement comprise. »

C’est de ce constat ou, si l’on préfère, de cette hypothèse proposée par Said, que partent les recherches d’Ella Shohat comme nombre de chercheurs après elle. Elle suit particulièrement l’itinéraire, dans l’histoire du sionisme, de ces juifs venus du monde arabe et dont les rapports avec les ambitions et les présupposés du sionisme se sont trouvés d’emblée placés sous le signe d’une ambivalence constitutive et jamais résolue. Ses travaux mettent en évidence les potentialités critiques d’une réflexion sur le destin de ces juifs convoqués, dès le début du XXème siècle, pour concourir à l’accomplissement d’une idée qui ne pouvait les concerner que sur la base d’une équivoque_ : celle qui consista à lier la définition de la tâche du sionisme, compris comme « rassemblement des exilés », aux nécessités concrètes impliquées par la colonisation, sous les impératifs nationalistes et socialistes de la « conquête de la terre » et du « travail juif ».

Selon cette logique, la main-d’œuvre palestinienne qui travaillait alors pour le nouveau yishouv devait être remplacée par une main-d’œuvre juive, des juifs « ayant la forme d’arabes » – des juifs-arabes. Pour illustrer son argument de l’existence d’un orientalisme et d’une variété d’antisémitisme spécifiques à l’idéologie sioniste, Ella Shohat emprunte le récit d’un épisode exemplaire à Amitav Ghosh, auteur de In an Antique Land. Il s’agit du pillage, avant la Première guerre mondiale, des archives millénaires de la Geniza, une salle d’une synagogue du Caire.

Un expert en documents hébraïques de l’Université de Cambridge, nommé Schechter, « avait accepté de les regarder, mais surtout par politesse, étant sceptique sur la valeur de ces “fragments égyptiens”. Or il advint qu’il fut complètement pris de surprise […] et réalisa qu’il avait par inadvertance fait une découverte sensationnelle […]. Le détail précis de ce qui se passa entre Schechter, les fonctionnaires britanniques et les dirigeants de la communauté juive du Caire sont flous, mais bientôt […] ils lui accordèrent la permission d’emporter tout ce qu’il voudrait de la Geniza, jusqu’au dernier papier, jusqu’au moindre parchemin, sans condition ni rétribution. On a parfois suggéré […] que les responsables de la synagogue Ben Ezra n’avaient aucune idée de la véritable valeur des documents de la Geniza – un type d’argument souvent utilisé au XIXème siècle pour justifier l’acquisition d’objets historiques par les puissances coloniales […]. »1

Pour Ella Shohat, ce qu’il faut relever ici, ce n’est pas le pillage colonial des archives, chose fort courante, mais la manière dont des juifs du monde européen et des juifs du monde arabe se retrouvent à cette époque de part et d’autre de la division coloniale. C’est grâce à leur proximité avec la puissance coloniale occidentale que des juifs européens purent procéder à la dépossession des juifs arabes, avant même l’avènement du projet national sioniste : « Les savants juifs britanniques, comme leurs compatriotes non juifs, jetaient le même regard impérial sur les juifs égyptiens qui avaient produit et conservé pendant près de mille ans les archives de la Geniza que les savants occidentaux s’étaient mis en devoir de s’approprier, tout en décrivant [leurs propriétaires] comme des “aborigènes”, des “vauriens” dont les chefs religieux avaient la “déplaisante habitude” d’embrasser d’autres hommes “sur la bouche” ». Dans la description d’Amitav Ghosh, on voit bien que les juifs-arabes sont considérés comme des Arabes. La partition de la Palestine en 1948, explique Ella Shohat, est le moment qui fait d’eux uniquement des Juifs.

Dans un texte fondateur intitulé « Le sionisme du point de vue de ses victimes juives » (titre qui renvoie à un chapitre de La question de Palestine, d’Edward Said, « Le sionisme du point de vue de ses victimes »), elle écrit : « L’effacement de l’arabité des séphardim-mizrahim a été cruciale pour la perspective sioniste, étant donné que le caractère moyen-oriental des juifs sépharades interroge les définitions et les frontières mêmes du projet national euro-israélien […]. Si le sionisme s’efforce de confondre les sépharades et les ashkénazes en un seul peuple, dans le même temps la différence sépharade déstabilise les prétentions sionistes à représenter un peuple juif unique, non seulement à partir d’un arrière-plan religieux commun, mais aussi à partir d’une nationalité commune […]. Arabité et orientalité furent constamment stigmatisées comme des maux à éradiquer, ce qui produisit une situation où les juifs arabes étaient invités à voir le judaïsme et le sionisme comme des synonymes, et la judaïté et l’arabité comme des antonymes. Ainsi, pour la première fois de leur histoire les juifs arabes étaient forcés de choisir entre arabité antisioniste et judaïté prosioniste. »

Après le délitement des Panthères noires, le parti Shas put sembler, dans les années 1980, incarner une relève institutionnelle et beaucoup crurent qu’il défendrait l’égalité et la justice pour les juifs d’origine orientale. L’alternative « religieuse » pouvait alors apparaître comme la seule possibilité d’échapper à l’imposition nationaliste de l’unité au nom de la « menace » qui pesait sur le pays. La dérive droitière du Shas, son conformisme et l’exclusion de la vie politique d’Arieh Deri, celui de ses leaders qui affirmait le plus clairement la continuité avec les grands combats et la nécessité d’une reconnaissance du droit des Palestiniens, a signifié un renoncement, mais aussi une immense déception pour de nombreux mizrahim (2) , y compris ceux qui continuent pourtant à voter pour ce parti, ne pouvant se résoudre à conforter un pouvoir hostile.

Et pourtant. La fierté qui se construit souterrainement et obstinément à travers un récit qui revient sous l’apparente reddition est une menace constante pour l’ordre public. Il y a en Israël un marranisme de la révolte orientale qui perdure sous l’obstination conformiste à se faire une place au soleil.

Le cas Tali Fahima : devenir politique des identités hybrides

Tali Fahima est sans doute l’Israélienne la plus authentiquement anticolonialiste aujourd’hui. Écrire cela, mobiliser le registre de l’ « authenticité », c’est un geste dont il conviendra de rendre compte. C’est en effet un terme qui occupe une fonction déterminante dans la trame de l’épistémologie orientaliste, avec son réseau d’affects bi-polaires, son nouage d’attraction et de répulsion dirigé sur les « Orientaux ». Le cas de Tali Fahima est exemplaire en ce qu’il semble mettre au défi l’effectivité des représentations ethnicisantes du clivage socio-politique israélien. Rien, dans le « profil sociologique » de cette jeune femme de 28 ans, née à Kiryat-Gat, une « ville de développement » du sud du pays, dans une famille d’immigrés algériens typiquement « likoudnik » (elle-même n’a jamais voté pour un autre parti), secrétaire dans un cabinet d’avocats, ne permettait de prévoir ce qui s’est passé.

Il semble que tout ait commencé par des « chats » sur le net, puis par des contacts téléphoniques avec des correspondants de pays arabes. Alertés par le nombre élevé de ces communications internationales inusitées, les services secrets généraux (SSG) ont convoqué Tali Fahima pour des interrogatoires, puis l’ont relâchée. Elle a lu une interview de Zakaria Zubeidi, chef de la cellule des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa à Jénine.

Il racontait sa vie sous l’occupation, le meurtre de sa mère et la destruction de sa maison pendant la bataille de Jénine. Il se disait aussi prêt à déposer les armes le jour où un accord respectueux des droits des Palestiniens serait conclu avec Israël. Tali Fahima a pris contact avec lui et s’est rendue à Jénine où elle l’a rencontré ainsi que sa famille et ses amis. Entre-temps, elle avait vu le film de Juliano Mer-Khamis, « Les enfants d’Arna » (diffusé sur Arte à la fin de l’année dernière), qui montre le travail mené par la mère du réalisateur et celle de Zakaria Zubeidi avec les enfants du camp de Jénine pendant l’Intifada de 1987-1991. Arna Mer-Khamis ayant été tuée par un cancer et la mère de Zubeidi par l’armée israélienne, Tali Fahima imagina de reprendre ce travail dans le camp détruit en 2002.

Relayant sans distance les insinuations des services secrets, la presse s’est immédiatement saisie de l’histoire de Tali Fahima en la présentant comme une femme amoureuse, au jugement incertain (« Vous avez rencontré sa femme ? Est-ce qu’elle n’était pas jalouse ? » interrogea candidement une journaliste. Voilà comment tout l’enjeu politique d’une rencontre est invalidé, passé sous silence. Ailleurs, il est torpillé avec violence, la rencontre – forcément sexuelle – étant désignée dans des termes carrément odieux). Il va sans dire que la gauche parlementaire n’a guère montré d’empressement à lui apporter son soutien.

D’après Lin Chalozin-Dovrat, de la Coalition des femmes pour une paix juste, même des militants « radicaux » questionnèrent ses motivations politiques : « L’absence d’affiliation politique semblait jeter une ombre sur toutes ses actions, lesquelles auraient autrement été considérées comme courageuses et même nobles selon les normes de ces militants. Plus d’une fois, il fut suggéré qu’elle était peut-être un agent des services secrets généraux ou plus simplement une femme dérangée et sexuellement complexée. La politique, ça se fait dans des groupes. »

Incarcérée depuis septembre 2004, Tali Fahima risque la prison à vie. Au printemps 2004, elle avait lu et traduit de l’hébreu pour des membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa un document perdu (sic.) par l’armée israélienne dans le camp de Jénine, avec la liste des hommes « recherchés » – pour être assassinés. Aucune autre charge connue n’existe contre elle. Le régime d’isolement total auquel elle était soumise a été récemment allégé par décision de la Cour suprême israélienne, qui refuse toutefois de recommander sa mise en liberté, sur la base d’informations des SSG non révélées au procès. Tali Fahima est donc à présent autorisée à acheter des cigarettes et du dentifrice, à voir sa mère et son avocate sans cloison de séparation et à se promener deux heures par jour avec les autres détenues.

Son cas n’est pas sans rapport avec celui de Mordehaï Vaanunu, condamné en 1987 à une peine de prison à l’isolement total pendant dix-sept ans. Sorti en 2004, il est aujourd’hui astreint à un régime de résidence surveillée avec interdiction de tout contact extérieur, hormis sa famille. Son crime avait été d’avoir révélé un secret alors connu de tout le monde : l’existence de la centrale nucléaire de Dimona et du programme israélien de développement de l’arme nucléaire. Juifs orientaux l’un et l’autre, Tali Fahima et Mordehaï Vaanunu ont le triste privilège, sur les rares « radicaux » israéliens qui peuvent se prévaloir d’actes et de prises de position comparables, de représenter une menace autrement sérieuse.

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Ils mettent en péril la répartition des places, selon laquelle chacun est supposé se situer politiquement à partir d’une configuration ethnico-politique donnée : une « gauche » (parti travailliste, Meretz), voire une « extrême-gauche » très majoritairement ashkénazes, et une « droite » et une extrême-droite dont la base et une partie des cadres sont fournies par les laissés-pour-compte du travaillisme, les mizrahim.

Mais ce en quoi des cas comme ceux de Tali Fahima ou Mordehaï Vaanunu mettent surtout en péril la thèse de la supposée arriération politique des juifs orientaux, c’est que leur engagement est plus crédible, aux yeux de bien des mizrahim, que celui de la « gauche ashkénaze » discréditée. « L’action de Fahima, écrit Sami Shalom Chetrit, est sans égale parmi celles des organisations de paix et d’aide aux Palestiniens. Elle constitue un tremblement de terre dans tous nos schémas de pensée. Selon ces critères, une jeune femme de Kiryat Gat peut tout au plus atteindre le pic de sa révolte en votant travailliste ou Amir Peretz [président du syndicat national de la nouvelle Histadrout et du parti “Am Ehad”]. »

Ce qui fait de Tali Fahima la plus authentique anticolonialiste israélienne aujourd’hui, c’est la manière rigoureusement dépourvue d’ambiguïté par laquelle elle lie son destin à celui de ses amis palestiniens. Car derrière l’accusation absurde qui lui fait encourir la prison à vie, ce qu’on ne lui pardonne pas c’est de s’être déclarée prête à servir de bouclier humain à Zubeidi, visé par la politique d’assassinats ciblés de l’armée israélienne. Le langage dans lequel elle s’en explique est intraitable : « Je suis allée aider un ami. Mettez de côté [l’affaire de] l’État d’Israël et des Palestiniens. De mon point de vue, un ami à moi était menacé par un danger imminent et je suis allée l’aider. »

Son analyse de la situation n’est pas moins limpide : « Bien sûr, je mets mon identité israélienne au premier plan, mais je suis la preuve que l’État n’est pas démocratique. Je leur ai dit [aux SSG] qu’ils étaient une organisation terroriste. Je sais qu’ils avaient des soupçons contre moi, mais il est illégitime de m’incarcérer pour un simple interrogatoire. Quelqu’un là-bas s’est énervé parce que je pouvais, en tant que civile, atteindre Zubeidi. Il y a clairement une politique du ministère de la Défense de couper tout contact avec la population civile [palestinienne]. Ils ne veulent pas qu’on sache ce qu’ils font là-bas. »3

La pensée politique de Tali Fahima, qui n’a jamais voté autre chose que Likoud, n’a rien à envier à la gauche la plus radicale, quelques milliers de personnes que le gouvernement ignore et que l’armée refoule lorsqu’elle ne peut pas faire autrement, dans un corps à corps qu’elle préférerait éviter (il est vrai que la présence physique des manifestants lui fait voir rouge, le meurtre de Rachel Corrie, écrasée en 2002 par un bulldozer dans le camps de Rafah, en est un exemple bouleversant). La pensée de Tali Fahima, qui n’a fait que parler et traverser la Ligne verte, est pour l’occupation une menace aussi dangereuse que celle des Palestiniens qui résistent à l’occupation.

Notes

*Ce texte paru dans le numéro 32 (printemps-été 2005) de la revue Vacarme, a également été traduit en arabe pour la dernière livraison de la revue algérienne Naqd (hiver 2005).

1. Amitav Ghosh, In an Antique Land, Alfred A. Knopf, New-York, 1992, p.89-74

2. Les « Orientaux » : ceux que l’on appelait naguère les « sépharades », terme qui renvoie plus spécifiquement aux descendants de ceux que l’Espagne expulsa à partir de 1592 et qui émigrèrent dans les pays du Maghreb et des Balkans ; le mot « sépharade » a aujourd’hui, en Israël, une connotation plus religieuse, renvoyant à des rites distincts des rites ashkénazes, que celui de mizrahim, qui renvoie à la nouvelle sociologie ainsi qu’à une réappropriation cursive de l’histoire et des partages politiques.

3. Interview avec le journaliste Amir Shoan pour le journal Kol Ha-Darom, 4 juin 2004. Souligné par moi, JM. 

Bibliographie sélective

Tom Segev, 1949, The First Israelis, The Free Press, New York, 1986.

Lin Chalozin-Dovrat, « Who’s Tali Fahima, Who are We ? », in News from Within n°6, septembre 2004 ; « Dossier Tali Fahima », à paraître dans la revue De l’autre côté, septembre 2005.

Sami Shalom Chetrit, « “Either the cake will be shared by all or there will be no cake”. 30 Years to the Black Panthers in Israel ». www.kedma.co.il/Panterim/PanterimTheMovie/EnglishArticles.htm

« Tali Fahima – la briseuse de murs » www.kedma.co.il/opinion/opinionfile/chetrit130604.htm

Ella Shohat :

Israeli Cinema. East/West and the Politics of Representation, University of Texas Press, Austin, 1986.

« Mizrahim in Israel : Zionism from the Standpoint of its Jewish Victims », Social Text, 19/20, automne 1988, repris dans News From Within 1/1997, Jérusalem (publication du Centre d’information alternative). À paraître en français dans une anthologie de textes aux éditions La fabrique en 2006.

« Colomb, la Palestine et les juifs arabes. Pour une approche relativisée de l’identité communautaire », Revue d’études palestiniennes, n°13 nouvelle série, automne 1997.

  •  « Taboo Memories and Diasporic Visions : Columbus, Palestine and Arab-Jews », in Performing Hybridity, May Joseph, Jennifer Natalya Fink, eds, University of Minnesota Press, 1999.
  •  « Rupture and Return : Zionist Discourse and the Study of Arab Jews », in Hagar, International Social Science Review, Vol. 2 (1), 2001, p. 61-92.

    Films :

  •  Les panthères noires d’Israël parlent, Sami Shalom Chetrit et Eli Hamo(production Momento !)
  •  Forget Baghdad, Samir (Dschoint Ventschr Filmproduction).

    Merci à Janine Halbreich-Euvrard, Eyal Sivan, Gil Anidjar, Amnon Raz-Krakotzkin et Michèle Sibony ainsi qu’à Frank Eskénazy et la nouvelle revue De l’autre côté, qui paraîtra en septembre.

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