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La réalité des prières de rue au-delà de l’emballement politico-médiatique

De la rue où elles se prosternent à longueur d’années, faute de mieux, à l’arène publique où elles ont été soudainement projetées, électoralisme oblige, les prières collectives sont sur la sellette la plus inconfortable qui soit, au cœur d’un énième emballement politico-médiatique qui, comme à l’accoutumée, en a pris à son aise avec la réalité.

Condamnées à rester sur le seuil des mosquées, si le nombre de celles-ci ne croît pas sensiblement, et cheval de bataille de tous les Umpistes et Frontistes, ligués dans la stigmatisation facile et utile, ces prières musulmanes à ciel ouvert ont été clouées au pilori sans que le phénomène ne soit ni clairement explicité, ni réellement mesuré.

Un souci déontologique qui a animé Laurent Joffrin de Libération, dans son édito « Préjugés », à travers lequel il rétablit une vérité passée promptement à la trappe de tous les QG Lepéniste et Copéiste, ainsi que des médias qui ont pignon sur rue.

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« Il existe des prières publiques dans une vingtaine d’endroits en France ; elles durent en général moins d’une heure, pas toutes les semaines ; les mosquées aux abords desquelles elles se produisent ne sont pas particulièrement intégristes, même s’il peut y avoir des intégristes parmi les fidèles ; ces prières sont le produit d’un manque de place dans les lieux de culte ; certains riverains se plaignent, surtout des restrictions de circulation, beaucoup d’autres n’y prêtent plus attention ; les musulmans ne goûtent guère l’exercice, qu’ils jugent peu digne de leur foi » met-il en relief.

Tout est dit. Il n’y a pas péril vert en la demeure, contrairement aux oiseaux de mauvais augure qui crient au feu dès qu’une élection se profile, en revanche la laïcité, elle, est bien en danger à force d’être dévoyée par les éternels pyromanes de la cohésion sociale.

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