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La messe est dite pour MAM et Mohammed Ghannouchi

Après avoir tenté de nous faire avaler des couleuvres pendant plusieurs semaines, les sorts respectifs de Michèle Alliot-Marie et Mohammed Ghannouchi sont scellés. La messe est dite pour ces deux-là, contraints à la démission dans une étonnante simultanéité, comme liés dans la disgrâce sous l’irrépressible pression populaire et politique.

Au cours d’un week-end qui a eu raison de leur obstination à nous endormir avec des fables infantilisantes, notre ex-ministre des Affaires étrangères s’enlisant chaque jour un peu plus dans une improbable fiction tunisienne qui devait tout au hasard, quand le Premier ministre tunisien en exercice depuis la chute de Ben Ali n’avait de cesse de prétendre que la répression ne passerait pas par lui, MAM et Mohammed Ghannouchi ont enfin jeté l’éponge sous le poids de leur lourd passif et discrédit.

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Alors que l’annonce du départ de Mohammed Ghannouchi a eu un effet apaisant immédiat auprès de la population tunisienne, qui a protesté tout au long de ces derniers jours pour exiger son limogeage, la capitulation tardive de Michèle Alliot-Marie et le remaniement ministériel qui s’ensuit, sans changer pour autant la nature de notre politique étrangère et redorer le lustre terni de la France, nous prouvent que dénoncer sans relâche l’impunité arrogante et indécente des politiques a du bon.

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