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Kouchner au sujet d’Aymeric Caron : “J’avais envie de lui casser la gueule, oui”.

Il a fait son cinéma, samedi dernier, sur le plateau de « On n’est pas couché », Bernard Kouchner, l’ancien porteur de sacs de riz en Afrique plus soucieux de montrer son bon profil aux caméras que d’aider les Somaliens, avant de révéler sa face sombre de renégat de la gauche sous le règne de Sarkozy et de défenseur de Total en Birmanie (entre autres hauts faits d’armes…), s’est vautré dans la trivialité pour amuser la galerie et surtout pour éviter le face à face avec Aymeric Caron.

« Vous ne dites que des saloperies », ou encore « Il m’emmerde », voilà le langage fleuri employé par ce sinistre clown des couche-tard du service public de l’audiovisuel, qui a offert l’affligeant spectacle d’un ex-ministre des Affaires étrangères refusant le débat contradictoire, car ne souffrant pas qu’on puisse égratigner son vernis un peu trop brillant pour être honnête !

A la manière de ceux de ses amis qui, Voltaire oblige, sacralisent la liberté d’expression et l’excès de caricatures aussi longtemps que l’islam est l’objet de leurs calomnies, et les piétinent allègrement dès lors qu’ils sont la cible de leurs flèches empoisonnées, Bernard Kouchner, manifestement pas encore sénile et très fier de sa pitoyable prestation, a persisté et signé sur LCI en lançant l’air bravache au sujet d’Aymeric Caron, sa bête noire : "J'avais envie de lui casser la gueule, oui". Manquerait-il à ce point d'arguments pour se défendre face à la critique qu'il n'ait comme seul recours que de jouer les durs ?!

On savait que notre classe politique et une certaine élite étaient tombées bien bas, mais avec Kouchner et son attitude de « voyou » du parisianisme crânement affichée, elles se sont enfoncées dans un nivellement par le bas abyssal. Que n’aurait-on entendu de la part de ce séide de Sarkozy, au pic de la stratégie de la bouc émissarisation, quand il était de bon ton de traiter les Bleus de « racaille » ou de « caïds » pour stigmatiser les musulmans, les noirs et les banlieues, si un Ribery, un Anelka, ou encore un Nasri avaient osé se lâcher de la sorte à une heure de grande écoute…

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