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« Initiative française » : la France au pied du mur

Cette fois c’est confirmé, la « conférence » prévue à Paris le 21 décembre dans le cadre de « l’initiative diplomatique française » n’aura pas lieu. On la dit « ajournée », mais l’absence de date de report ne laisse guère de doute sur son échec.

En cause, dit-on, la non-participation de John Kerry et le silence de Sergeï Lavrov, peu soucieux de donner des gages à Paris.

Ce qui est en cause en réalité, c’est la paralysie d’une certaine diplomatie française dans l’incapacité de tirer les conséquences du refus de Netanyahou de toute négociation qui prenne le droit international comme terme de référence.

Ne pas être capable aujourd’hui de constater publiquement la responsabilité israélienne dans cet échec est consternant. Vouloir ainsi ménager les artisans du dépeçage de la Palestine est pitoyable et revient à s’enfermer dans une impasse.

Une autre voie est possible, la seule praticable pour qui veut tracer le chemin de la paix. Elle consiste à honorer ses engagements.

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Deux ans se sont écoulés depuis l’annonce de Laurent Fabius sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine si l’initiative diplomatique n’aboutissait pas, reconnaissance qui, disait-il, n’est « pas une faveur, un passe-droit, mais un droit ». Deux ans se sont écoulés depuis les votes de l’Assemblée et du Sénat pour cette reconnaissance.

Il est temps aujourd’hui d’accomplir cet acte de justice. S’y refuser équivaudrait à décrédibiliser, sinon disqualifier, l’action diplomatique de la France.

Le Bureau National de l’AFPS

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