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Gaza : Reyhan Sharab, ou l’art de raviver la magie du Ramadan grâce aux lanternes colorées

A Khan Younès, dans la quiétude de son petit atelier où elle se réfugie pour donner libre cours à sa créativité, Reyhan Sharab, 29 ans, redouble d’ardeur à la tâche. Entièrement absorbée par ses ouvrages au tricot ou au crochet, elle échappe, le temps d’un instant, à l’effroyable réalité de l’enclave martyre de Gaza.

Alors que le Ramadan s’apprête à frapper aux portes, ses doigts de fée, qui réalisent des merveilles avec des aiguilles, s’activent à la fabrication de beaux objets fascinants. Des objets qui, dès qu’ils sont suspendus, ont le pouvoir d’illuminer la célébration du mois béni : les lanternes colorées qui habillent de lumière les rues, les vitrines, les tables, les balcons…

Devenues, au fil des siècles, l’un des symboles et l’une des ornementations phares du Ramadan, les lanternes aux couleurs chatoyantes et de formes variées, qui enchantent petits et grands sous toutes les latitudes où brille l’islam, n’ont rien perdu de leur éclat. 

Leur chaud scintillement se reflétera, cette année encore, dans les yeux émerveillés de la population de Gaza, grâce à la dextérité de Reyhan Sharab et au soin particulier qu’elle y apporte. 

A la veille d’accueillir le Ramadan, alors que plus d’une centaine de lanternes ont déjà pris forme sous ses mains habiles, la jeune artiste palestinienne éprouve un immense bonheur à perpétuer une tradition islamique ancienne et, plus encore, à raviver la magie du mois sacré à Gaza, et dans toute sa région de souffrance.

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