in

Expulsion d’un député palestinien de Jérusalem

Un député palestinien, démocratiquement élu, a été expulsé brutalement et illégalement le 6 décembre par l’armée israélienne de Jérusalem-Est, où il habite et dont il est représentant depuis les élections de 2006, pour la Cisjordanie. Il s’agit de M. Ahmad Attoun. C’est la seconde fois que les dirigeants israéliens expulsent de la sorte un député de Jérusalem-Est.

Ces expulsions, que l’Association France Palestine Solidarité dénonce et condamne, signent, en vérité, une double illégalité. Celle constituée par ces faits, et qui relève des transferts forcés et déportations, proscrits à l’article 49 de la quatrième convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre tout d’abord. Et celle qui sous-tend ces faits : Israël considère que tout Jérusalem lui appartient, que cette ville est sa capitale « indivisible et éternelle ». D’où la politique de judaïsation forcée de Jérusalem-est, territoire palestinien occupé selon le droit et la légalité internationaux, au détriment d’une population palestinienne victime d’une épuration ethnique.

Tout ceci est accompli au su et au vu de tous, contre le droit international.

Que répondent le Quartet, l’ONU et la France ? Diront-ils encore et toujours qu’il faut absolument des négociations entre les deux parties ? Cette ineptie ne fait qu’aggraver les choses. Il faut des actes forts. Il est temps de tirer les enseignements politiques de cette situation qui s’aggrave chaque jour qui passe. Outre un rappel ferme au respect du droit, la France doit considérer que son idée de négociations préalables à l’admission de la Palestine à l’ONU est une impasse et une erreur profonde. C ’est une idée impossible car impraticable. Une récente réunion du Quartet, en présence des Palestiniens, a montré le refus total des dirigeants israéliens d’appliquer le droit.

Publicité
Publicité
Publicité

Plutôt que d’attendre une impossible reprise des négociations, la France doit les accélérer en reconnaissant la Palestine dans les frontières de 1967, d’une part, et, d’autre part, en indiquant clairement que désormais elle vote pour l’admission de l’Etat de Palestine à l’ONU.

France Palestine Solidarité

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Âgé de 60 ans, un musulman prie sur une seule jambe et sans appui ! (vidéo)

François Asselineau brise le mythe de la menace terroriste islamiste