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Etats-Unis-Turquie : guerre commerciale ou guerre des monnaies ?

Kader Abderahim, directeur de recherches à l’IPSE revient sur la dégradation des relations américano-turques au moment où Recep Tayyip Erdogan multiplie les attaques verbales contre Washington, qu’il accuse d’être à l’origine de l’effondrement record de la monnaie turque.

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13 commentaires

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  1. Il semble que le sultaneau d’Ankara ait fait quelques erreurs de modestie. Il peut toujours crier comme d’habitude au complot, tactique utilisée par beaucoup de ceux qui prennent leurs rêves pour des réalités.
    C’est le peuple turc qui paiera pour son omni-président obsédé par la religion et la puissance, hélas. Mais nous aussi devons nous attendre à des ennuis.
    https://www.capital.fr/economie-politique/leconomie-turque-fonce-dans-le-mur-et-ce-nest-pas-bon-pour-nous-1274357

  2. Le modèle turc et le modèle impérialiste sont tous les deux mis à nu. Erdogan a cru qu’on pouvait développer un capitalisme turc, ce qui est impossible dans une économie mondialisée, et la réaction impérialiste contre les tentatives de la Turquie de mener une politique économique souveraine, nationaliste « néo-ottomane », est dans la logique du système. Erdogan a refusé de rompre avec le système économique mondialisé dominant et a préféré se lancer dans des guerres locales d’expansion pour résister à la baisse tendancielle mondialisée des taux de profit en prenant les biens et les marchés des voisins, ce qui a été un échec, la Syrie n’est pas tombée ni aucun autre marché. …Il en subit aujourd’hui les conséquences. C’est le lot de la plupart des pays musulmans qui ont refusé de rompre avec le système, y compris l’Iran révolutionnaire qui a refusé de poursuivre la révolution sur le plan économique. Les pays plus grands qui ont un marché plus vaste, comme la Russie ou la Chine, sont confrontés aux mêmes défis mais ils peuvent résister plus longtemps à cause de leur taille. La seule solution, que semble entrevoir le nouveau dirigeant chinois, c’est une politique étatique nationale de développement industriel et agro-industriel planifié et de protection de l’économie locale et du marché national. Sur le long terme, c’est une politique de coopération économique internationale d’Etats souverains et non alignés. Erdogan comme Rohani ne semblent pas prêts à franchir ce pas en faveur d’une bourgeoisie nationale ou des masses salariées, car ils restent trop dépendants d’une bourgeoisie compradore locale qui est liée aux intérêts des capitalistes mondialisés et à leur monnaie de singe, le dollar, et quelques autres comme l’euro. La fuite en avant se poursuivra encore un peu, et avec elle les guerres sans fin au profit du complexe militaro-industriel des grandes puissances, le seul à profiter réellement de la situation actuelle.

      • Non seulement votre impression est fausse mais par un effet miroir vous déversez sur moi votre propre carence affective et vos troubles de la personnalité. Du fait de votre appartenance raciale et votre histoire douloureuse vous vous croyez entouré de haineux alors que ce n’est que votre propre haine que vous déversez sur les autres. Il n’y a qu’à lire vos posts qui sont toujours à charge contre le monde arabe et musulman . On se demande tous jusqu’à quelle extrémité vous allez pousser le masochisme en restant sur un site qui ne débat que des affaires de ces arabes et de ces musulmans! Votre personnalité se délite, vous tombez en morceaux et vous n’en avez même pas conscience. Allez donc vous ressourcer sur un site de votre communauté, c’est un conseil de quelqu’un qui se porte comme un charme au milieu de la sienne.

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