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Etats-Unis : la touchante lettre d’amour d’une jeune fille musulmane au Prophète Muhammad

Loin du grand barnum de la présidentielle américaine, du vacarme et des violents tumultes du monde, sourde aux rugissements des semeurs de haine et aux déchaînements passionnels qui en découlent, Malika, une jeune fille en fleur de confession musulmane, n’écoute que sa petite voix intérieure… Celle qui lui susurre d’honorer à sa juste valeur le Prophète Muhammad (saws).

Une petite voix qui lui murmure doucement de se déconnecter des réseaux sociaux, et de leur virtualité dangereusement addictive et indigente, pour revenir à l’essentiel, aux sources de l’islam.

Une petite voix qui parle d’or, et l’incite à méditer sur la figure mythique du Messager de Dieu, sur sa trajectoire hors du commun, sur les actes extraordinaires qu’il a accomplis, sur ses apports inestimables à une société mecquoise tribale du VIIème siècle où l’injustice régnait en maître, et qu’il  libéra de ses chaînes aliénantes, sur sa postérité si lumineuse et inspirante.

Dans le havre de paix de son foyer, à Atlanta, l’adolescente de 16 ans, qui est revenue transformée de la récente célébration du Mawlid à laquelle était conviée la jeune génération musulmane du comté, a délaissé le clavier de son ordinateur pour s’emparer de sa plus belle plume.

Assise à son bureau, ignorant l’angoisse de la page blanche et à l’abri des miroirs aux alouettes que sont les tentaculaires Facebook, Twitter, Instagram et autres Snapchat, elle a écrit d’un trait une lettre particulièrement touchante, que seule la force de l’amour qu’elle porte au Prophète lui a dictée.

Voici la magnifique lettre, relayée par la communauté musulmane de l’Etat de Géorgie, que la jeune Malika a adressée au grand homme de l’islam, dont l’illustre Alphonse de Lamartine, le poète romantique du 19ème siècle, louait le génie en ces termes : « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad ? »

Deuxième haut lieu saint de l’islam, la somptueuse mosquée du Prophète à Médine

« Cher Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui),

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J’écris cette lettre, à travers mes larmes silencieuses et en ayant le cœur brisé. Il m’aura fallu du temps avant de vous connaître réellement, de mesurer l’importance de vos actes, de m’imprégner de la beauté de vos paroles, et de vous vouer une admiration sans bornes. Pourtant, mon enfance a été bercée par des histoires glorifiant votre grandeur.

Malheureusement, à l’âge de huit ans, j’ai perdu ma mère adorée d’un cancer. Très pieuse, je me souviens qu’elle faisait constamment référence à votre vie exemplaire quand elle me parlait. En grandissant, on m’a toujours dit que je ressemblais beaucoup à ma mère. Un jour, elle me confia comment était né son profond intérêt pour l’islam. C’est en lisant un livre sur votre vie qu’elle s’est passionnée pour votre parcours incroyable. Elle passait de nombreuses nuits à me raconter votre histoire, à prier pour vous, pour la paix, la justice et la fraternité.

Après son décès, j’avoue honteusement que j’évitais de parler de vous. Se souvenir de vous signifiait se souvenir d’elle, et cela me faisait trop mal. Cela me torturait, car je voulais tant vous remercier d’avoir apaisé ses souffrances lors de ses derniers instants sur cette terre. Quand elle gémissait et se tordait de douleur, elle murmurait d’une voix faible une dua (prière) et vous envoyait des salaams. Je n’ai jamais trouvé la force de vous honorer avant la commémoration du Mawlid de cette année, mais maintenant je peux le dire : mon amour pour vous est infini.

Je vous aime pour être une immense source d’inspiration, à chaque instant de nos vies. Merci d’avoir su donner de l’espoir à ma mère quand elle était au seuil de la mort, d’avoir libéré l’humanité par votre précieux exemple, d’avoir permis à des filles comme moi de naître de mères aussi merveilleuses que l’était la mienne. Merci cher Messager bien-aimé (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui).

Le jour de votre naissance compte beaucoup pour moi, parce que c’est le jour où l’humanité s’est enrichie de votre présence. C’est le jour où notre monde a changé grâce à votre capacité à toucher le cœur de tant de gens. Nous vous honorons et vous aimons tellement, Ya Rasool Allah.»

Malika

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  1. Poésie du laudareur Sidi Lakhdar Bekhlouf uniquement pour le prophète Mohamed (qlsssl)
    AL AMANA
    Le dépôt (al amana ) c’est un contrat par lequel une personne le déposant remet à une autre le dépositaire une chose à charge pour celle-ci à la garde et de la restituer à la demande
    Le mot dépôt est répété deux fois dans le Coran
    « Certes Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit » (pluriel) sourate (an-nissa, verset 58)
    58 سورة النساء الاية
    (إِنَّ اللّهَ يَأْمُرُكُمْ أَن تُؤدُّواْ الأَمَانَاتِ إِلَى أَهْلها و اذا حكمتم بين الناس ان تحكوا بالعدل ان الله نعما يعظكم به ان الله كان سميعا بصيرا)
    Et le verset 33/72 « Nous avons proposé le dépôt aux cieux à la terre et aux montagnes or ils ont refusé de porter et s’en sont gardés vu la crainte qu’ils en avaient et l’homme le porta il est très inconsidéré et très ignorants » (singulier ) Al ahzab.
    ا ن عَرَضْنَا الْأَمَانَةَ عَلَى السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَالْجِبَالِ فَأَبَيْنَ أَنْ يَحْمِلْنَهَا وَأَشْفَقْنَ مِنْهَا وَحَمَلَهَا الْإِنْسَانُ إِنَّهُ كَانَ ظَلُومًا جَهُول
    Ce dernier verset a une grande importance pour les soufis
    Le cœur de l’homme a été fait pour permettre de porter le poids surnaturel, recusé par la terre les montagnes et les cieux du dépôt de la foi pour être le lieu de l’inévitable comparution de l’homme devant DIEU
    Le premier est tangible réel matériel par contre le second est spirituel, divin, céleste
    Le dépôt divin est l’ensemble des obligations prescrites par DIEU à l’être humain assorties de sanctions positives ou négatives en fonction du respect ou non de celles ci
    Il est entre Allah et Sa création qui consiste à lui obéir, se soumettre à Ses ordres et délaisser Ses interdits.
    Le dépôt divin a été mis en relief par le poète Sidi Lakhdar Benkhlouf laudateur, médah Er Rassoul Mohamed (qlsssl) par kacidat « Al amana «
    Dès son enfance il avait la suffocation et la prémonition, intuition qu’un évènement heureux va se produire, à quarante ans son vœu a été exaucé par la vision moubaraka du diadème des prophètes (qlsssl)
    سهرانا لداج في الظلام سخفت عيني نظرت ليلة القدر
    محمد صاحب الغمام صلي الله علي الصديق المخطار (عليه الصلاة و السلام)
    و يؤكد القول
    عند العشاء كنت انا ساجد حتي نظرت الفضيل (ص)
    Dans cette kacidat il a décrit le voyage mystique de Mostaganem à Tlemcen et les retrouvailles avec le quotb (ghaout) Abou Madian, couronné du don ( al amana)
    poème traduit.
    “chaque jour, m’étreignait une suffocation brûlante aux signes du mystère;
    jusqu’à ce que Dieu Seigneur Eternel me fit don de contempler la face de l’imam de la cité aux remparts
    ( la cité n’est que TLEMCEN BLAD EL DJDAR c’est à dire des murailles )
    Dimanche, lundi, mardi et mercredi, durant toutes ces journées
    J’ai chevauché par monts et vaux
    Mes larmes coulant sans cesse au souvenir de ces saints des temps passés
    J’arrivai à Tlemcen un vendredi, et là sur le mont Honeine je me suis prosterné toute la nuit
    Mon chapelet à la main ; je demeuré seul, au lever du jour, je fis ma prière
    Ma vie a changé depuis…et les souvenirs de Mazaghana ne me quittèrent plus
    Le vendredi, alors que je marchais, espérant trouver quelque âme qui vive
    J’ai aperçu une caverne proche de Sidi Abed, et je me suis prosterné en direction du levant
    J’ai vu l’ombre d’un homme, O combien élégant par sa taille accomplie, qui s’approchait de moi
    Alors je fis part de mon message. Aussitôt après, lui et moi nous nous sommes embrassés
    Il s’est plu en ma compagnie. Je reçus son approbation et nous échangeâmes nos serments
    Nous sommes restés toute la nuit à parler de la religion du Prophète Vertueux
    Il m’a dit « je suis Boumediene ; de noble lignée, célèbre en Andalousie »
    Je lui répondu « et moi, je suis Ben khekouf, laudateur du Prophète,
    je ne peux m’empêcher de parler de lui
    Il me dit : o Lakehal ! Reçois mon onction et reprends ta route par la volonté de dieu.
    Cent vingt hommes parmi les saints t’ont donné leurs accords, mon agrément en est la preuve.
    Riche de son assentiment, je m’en retournais auprès des miens
    Après l’avoir assuré de la fidélité à nos serments
    J’ai assurément pleuré ce jour ou j’ai quitté Boumediene….. Sidi Lakhdar Benkhlouf
    Sidi Lakhdar Benkhlouf a vécu cent vingt cinq ans et six mois, a franchi les caractéristiques fondamentales de l’expérience soufie c’est-à-dire l’absorption de soi dans l’univers infini de l’amour pour le Prophète que la salut soit sur lui. Toute sa poésie a été consacré uniquement au madh du prophète le Hachémite porteur de la belle Borda (meftah el kheir)

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