Le pouvoir aurait-il contraint Sadiq Khan, le nouveau maire de Londres, à trouver des accommodements avec sa conscience et à mettre son mouchoir sur son militantisme en faveur du boycott d’Israël ? Dans un entretien accordé au très britannique « Jewish Chronicle » qui n’a pas manqué de rappeler que le champion du parti travailliste avait exhorté le gouvernement, en 2008 et à plusieurs reprises, à prendre des sanctions contre l’Etat hébreu, Sadiq Khan se défend aujourd’hui de tout parti pris pro-boycott, en évoquant le fruit de sa longue réflexion sur l’épineuse question qui l’a amené à tirer la conclusion suivante : “La preuve démontre clairement que le mouvement Boycott, Désinvestissements, Sanctions (BDS) contre Israël ne contribue à pacifier les choses, nous ne devons pas tourner le dos à Israël. En savoir plus